Trends in incidence and management of esophageal adenocarcinoma in a well-defined population - 29/02/08
Côme Lepage [1],
Anne-Marie Bouvier [1],
Sylvain Manfredi [1],
Olivier Coatmeur [1],
Nicolas Cheynel [1],
Jean Faivre [1]
Mostrare le affiliazioniEvolution de l'incidence et de la prise en charge des adénocarcinomes de l'œsophage dans une population bien définie |
Objectifs |
Le but de ce travail était d'étudier les caractéristiques épidémiologiques et les modalités de prise en charge des adénocarcinomes de l'œsophage, à partir d'une base de population.
Méthodes |
Les données ont été recueillies à partir du Registre Bourguignon des Cancers Digestifs qui couvre une population de 1 052 000 habitants. L'étude a porté sur une période de 26 ans (1976-2001). Les taux d'incidence, le traitement et le stade au diagnostic ont été étudiés. Une analyse uni et multivariée de la survie a été réalisée.
Résultats |
Les taux d'incidence standardisés étaient de 1,60/100 000 habitants chez l'homme et de 0,15/100 000 habitants chez la femme. Les variations des taux d'incidence par période de 5 ans étaient respectivement de + 68,1% (≪ 0,001) et + 97,4% (≪ 0,001). Les cancers étaient localisés au niveau du 1/3 inférieur dans 69,9% des cas. Une résection chirurgicale a été réalisée dans 32,1% des cas. Au total, 11,4% des cancers étaient limités à l'organe, 18,1% des cas s'accompagnaient de métastases ganglionnaires, et 70,5% présentaient des métastases viscérales ou étaient non résécables. Il n'y a pas eu d'amélioration du stade de diagnostic au cours du temps. La survie était de 14,4% à 3 ans, et de 9,2% à 5 ans. La survie à 5 ans variait entre 38,4% pour les patients dont le cancer était localisé à la paroi et 1,8% pour les stades avancés. Le stade au diagnostic était le seul facteur influençant significativement le pronostic.
Conclusion |
Les adénocarcinomes de l'œsophage représentent un groupe de cancers rares, dont l'incidence a fortement augmenté. Le stade au diagnostic et le pronostic sont moins bons que ceux rapportés par les séries hospitalières.
Objectives |
Little epidemiological data is available concerning esophageal adenocarcinomas in France. The aim of this study was to study epidemiological characteristics and management of esophageal adenocarcinoma in a well-defined population.
Methods |
Data were collected by the Burgundy Digestive Cancer Registry covering a population of 1 052 000, over a 28-year period (1976-2001). Incidence, treatment and stage at diagnosis were noted. Univariate and multivariate analysis of survival was performed.
Results |
Age standardized incidence rates were 1.60/100,000 in men and 0.15/100,000 in women. The mean increase in incidence rates by 5-year periods were respectively + 68.1% (P ≪ 0.001) and + 97.4% (P ≪ 0.001). Overall, 69.9% of the cancers were located in the lower third of the esophagus. Surgical resection was performed in 32.1% of patients. Among the surgical patients, the tumor was limited to the esophageal wall in 11.4%, lymph node metastases were present in 18.1% and non-resectable distant metastases in 70.5%. There was no improvement of stage at diagnosis over time. Survival rates were 14.4% at 3 years and 9.2% at 5 years. Five-year survival rates varied from 38.4% for cases limited to the esophageal wall to 1.8% for metastatic and non resectable cases. Stage at diagnosis was the only significant prognostic factor in the multivariate analysis.
Conclusion |
Esophageal adenocarcinomas are rare cancers characterized by a sharp rise in incidence over the past years in France. Stage at diagnosis and prognosis are worse than reported in hospital statistics.
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Vol 29 - N° 12
P. 1258-1263 - Dicembre 2005 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.