L'organisation des moyens de l'État pour assurer le secours en montagne a été récemment redéfinie dans la circulaire « Khil ». L'ensemble des services (Compagnies républicaines de sécurité [CRS], gendarmes, service d'aide médicale urgente [Samu], sapeurs-pompiers, sécurité civile) doivent coopérer pour assurer ces missions qui s'exercent dans le cadre d'un plan départemental préfectoral. Dans ce dispositif, c'est le médecin régulateur du Samu qui doit estimer la gravité à l'appel et proposer les moyens à engager. Il doit aussi assurer le suivi de l'intervention et faire préparer l'accueil des victimes dans les centres hospitaliers adaptés. L'organisation des secours sur domaine skiable est sous la responsabilité du maire de la commune. Ce sont des pisteurs secouristes qui interviennent alors. Lorsque la gravité de la victime est manifeste, ils font appel aux moyens d'État pour prendre en charge la victime. Les médecins qui interviennent seuls sans aide paramédicale doivent d'abord avoir une bonne expérience et une pratique régulière de la médecine d'urgence. Ils doivent aussi avoir une aisance physique dans le milieu et une habitude à travailler avec les vecteurs héliportés.