Nutritional consequences and nutrition therapy in Crohn’s disease - 18/12/09
Summary |
75% of hospital patients with Crohn’s disease (CD) suffer from malnutrition and one third of CD patients have a body mass index below 20. Inflammatory bowel diseases (IBD) patients have many vitamin and nutrient deficiencies which can lead to important consequences such as hyperhomocysteinemia which is associated with a higher risk of thromboembolic disease. Nutritional deficiencies in IBD patients are the result of insufficient intake, malabsorption and protein-losing enteropathy as well as the metabolic distubances directly induced by the chronic disease and its treatments, in particular corticosteroids. Screening for nutritional deficiencies in chronic disease patients is warranted. Managing the deficiencies involves simple nutritional guidelines, vitamin supplements, and nutritional support in the worst cases, in particular in children in order to limit the impact of IBD on growth. In active CD, enteral nutrition is the first line therapy in children and should be used as sole therapy in adults mainly when treatment with corticosteroids is not feasible.
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Soixante-quinze pour cent des patients hospitalisés pour maladie de Crohn (MC) sont dénutris et un tiers d’entre eux ont un indice de masse corporelle inférieur à 20. Les malades ayant une maladie inflammatoire chronique intestinale (MICI) présentent des carences nutritionnelles diverses, en particulier en vitamines, certaines d’entre elles pouvant avoir des conséquences cliniques majeures comme par exemple l’hyperhomocystéinémie qui augmente le risque de maladie thromboembolique. Ces carences nutritionnelles résultent de l’effet combiné d’une diminution des ingesta, d’un certain degré de malabsorption ou d’entéropathie exsudative, mais aussi d’altérations métaboliques induites par l’inflammation chronique et certains traitements parmi lesquels les corticoïdes. De ce fait, il est indispensable de déterminer le statut nutritionnel des malades ayant une MICI. La prise en charge de la dénutrition comprend l’application des recommandations nutritionnelles standard, une éventuelle supplémentation vitaminique, ou encore à la prescription d’une nutrition artificielle dans les situations où la dénutrition est sévère. Une vigilance particulière s’impose chez l’enfant afin de limiter l’impact des carences sur la croissance. De plus, dans la MC pédiatrique, la nutrition entérale est le traitement de première intention de choix, au moins aussi efficace et ayant moins d’effets secondaires que les corticoïdes.
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Vol 33 - N° S3
P. S235-S244 - Marzo 2009 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.