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Analgésie postopératoire chez l'adulte (ambulatoire exclue) - 01/02/07

[36-396-A-10]  - Doi : 10.1016/S0246-0289(06)30080-1 
E. Viel a,  : Praticien hospitalier, chargé d'enseignement à la Faculté de médecine de Montpellier-Nîmes, responsable du Centre d'évaluation et de traitement de la douleur, S. Jaber b : Maître de conférences des Universités, praticien hospitalier, J. Ripart a : Professeur des Universités, praticien hospitalier, chef du département d'anesthésie-douleur, F. Navarro b : Professeur des Universités, praticien hospitalier, chef du service de chirurgie digestive B et de transplantation hépatique, J.-J. Eledjam b : Professeur des Universités, praticien hospitalier, chef du département d'anesthésie-réanimation B
a Pôle Anesthésie-Réanimations-Douleur-Urgences, groupe hospitalo-universitaire Caremeau, 30029 Nîmes cedex 9, France 
b Département d'anesthésie-réanimation B, hôpital Saint-Eloi, centre hospitalier universitaire, 2, avenue Bertin-Sans, 34295 Montpellier cedex 5, France 

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Résumé

La douleur postopératoire (DPO) est, par définition, programmée. L'analgésie postopératoire (APO) peut et doit donc être programmée et anticipée. L'APO tient une place importante dans l'évaluation des pratiques professionnelles (EPP) en anesthésie-réanimation et joue un rôle clé en termes d'amélioration du résultat fonctionnel de la chirurgie et de réduction de la morbidité et de la mortalité postopératoires. L'évaluation de la douleur et de l'efficacité de l'APO est obligatoire car il est impossible de prévoir pour un patient et une intervention donnés le niveau de douleur et de consommation analgésique. Les analgésiques non morphiniques (paracétamol, anti-inflammatoires non stéroïdiens [AINS], néfopam) occupent une place importante dans les stratégies d'APO, comme agents uniques ou dans le cadre d'une analgésie multimodale. La morphine, de coût très faible, est un agent de choix de l'APO et n'a pas de contre-indication, notamment liée à l'âge. La morphine est l'agent qui se prête le mieux à une titration i.v. des besoins analgésiques. Parmi les autres opioïdes, la nalbuphine est surtout utilisée chez l'enfant. La buprénorphine doit être abandonnée. Le tramadol a une place importante dans les stratégies d'APO. La kétamine, agent antihyperalgésique, est utilisée à doses subanesthésiques dès l'induction anesthésique : elle réduit la consommation postopératoire de morphine et s'oppose au développement de l'hyperalgésie et de la tolérance aux opiacés. Les techniques périmédullaires d'analgésie locorégionale (ALR) constituent un moyen efficace d'APO. L'analgésie péridurale (APD), aux anesthésiques locaux et/ou aux morphiniques, a des indications après chirurgie abdominale majeure, voire thoracique ou pelvienne. Elle est supplantée dans la chirurgie des membres par les ALR périphériques qui génèrent moins d'effets adverses que les ALR périmédullaires. L'infiltration des plaies lors de la fermeture chirurgicale est efficace en raison de la part importante des phénomènes de paroi dans la DPO. Le concept d'analgésie multimodale repose sur l'association de deux ou plusieurs produits ou techniques analgésiques pour améliorer la qualité d'analgésie et/ou diminuer l'incidence de leurs effets collatéraux. L'évaluation de l'efficacité des thérapeutiques analgésiques est indispensable. Les évaluations doivent être répétées au repos et lors de situations susceptibles de majorer les phénomènes douloureux (toux, séances de kinésithérapie respiratoire ou des membres, etc.). Les douleurs persistantes et/ou chronicisées postchirurgicales ont parfois une incidence élevée (chirurgie thoracique, chirurgie mammaire, cure de hernies, etc.). La chirurgie des membres, est grande pourvoyeuse d'algodystrophies (syndromes douloureux régionaux complexes [SDRC] ou syndromes douloureux complexes de type 1), sous-estimées et aux conséquences fonctionnelles parfois majeures.

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Mots clés : Douleur postopératoire, Analgésie postopératoire, Analgésiques non morphiniques, Analgésiques morphiniques, Douleurs chroniques postopératoires

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