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Enquête de pratique en Médecine Générale sur le dépistage et la prise en charge de l'hépatite C dans les Alpes-Maritimes et l'est du Var - 29/02/08

Doi : GCB-01-2003-27-1-0399-8320-101019-ART12 

Denis Ouzan [1 et 2],

Philippe Hofliger [3],

Philippe Cavailler [2 et 4],

Christophe Mamino [3],

Albert Tran [2 et 5]

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Objectif

Etablir un état des pratiques des médecins généralistes du département des Alpes-Maritimes concernant le dépistage et la prise en charge de l'hépatite C et de les comparer aux recommandations des conférences de consensus de 1997 et 1999, afin d'élaborer des objectifs de formation médicale continue adaptés aux besoins des généralistes de notre département.

Méthodes

Deux cents dix-neuf médecins généralistes membres des 18 associations de formation médicale continue du département ont accepté de remplir un questionnaire comportant 18 questions fermées. Ce questionnaire a été proposé au cours d'une des réunions mensuelles de la fin 1999 et rempli par tous les généralistes présents.

Résultats

Seuls 32 % de ces médecins connaissaient les conclusions d'une des 2 conférences de consensus française et européenne, sur l'hépatite C. Leur pratique était en accord avec les recommandations de dépistage ciblé pour la transfusion avant 1991 (88 %), l'usage de drogues par voie intraveineuse (94 %) et l'augmentation de l'activité de l'ALAT (91 %), par contre l'usage de drogues par voie nasale (35 %) et l'incarcération (46 %) étaient sous estimées. La fréquence du dépistage était liée à l'ancienneté de pratique (P < 0,01), à une activité importante (P < 0,02) et au suivi de malades atteints d'hépatite C, traités ou non (P < 0,03).

Lors de la découverte d'une nouvelle séropositivité anti VHC, le bilan initial était prescrit par 80 % des médecins généralistes, mais comportait des examens peu utiles et coûteux comme l'imagerie hépatique (56 %), le dosage quantitatif de l'ARN (37 %) et le génotype viral (6 %). Par contre, 79 % des médecins généralistes proposaient une ponction biopsie hépatique aux malades anti VHC positifs avec activité des aminotransférases élevée. Lorsque l'activité des aminotransférases était normale, la recherche qualitative de l'ARN viral n'était réalisée que dans 13 % des cas. De façon globale, il apparaissait une confusion entre les dosages qualitatifs et quantitatifs de l'ARN viral, dont les indications sont mal connues.

Peu de médecins généralistes (17 %) suivent les malades traités et renouvellent les ordonnances d'Interféron. Cinquante neuf pour cent d'entre eux préconisent l'utilisation d'un préservatif pour le couple dont l'un des partenaires est anti VHC positif.

Conclusions

Cette étude montre le faible impact des conférences de consensus sur la prise en charge de l'hépatite C par les médecins généralistes des Alpes-Maritimes. Elle a permis d'identifier des besoins de formations ciblées qui seront développées dans le cadre du Réseau Hépatite C Côte d'Azur.

Screening and hepatitis C management survey in General Medicine in the Alpes-Maritimes and East Var area

Background

This study was performed to assess screening and management of hepatitis C by community-based practitioners in the Alpes Maritimes district in the South of France and to compare their practices with the recommendations issued by the consensus conferences in 1997 and 1999. This information was to be used to adapt continuing medical education to the needs of practitioners in the area.

Method

Two hundred and nineteen general practitioners who were members of eighteen continuing medical education associations accepted to complete a questionnaire containing eighteen closed questions. It was issued late 1999 during one of the monthly meetings and completed by all the participating physicians.

Results

Only 32% of general practitioners knew the conclusions of one of the two French and European consensus conferences concerning hepatitis C. General practitioner practices were in accordance with recommendations for targeted screening in case of transfusion before 1991 (88%), intra-venous drug use (94%) and increased ALT (91%); however intra nasal drug use (35%) and imprisonment (46%) were underestimated risk factors. Frequency of screening was correlated to duration of practice (P < 0.01), size of practice (P < 0.02) and follow-up of hepatitis C infected patients, regardless of treatment (P < 0.03).

Upon discovery of a positive HCV status, 80% of general practitioners prescribed initial investigations but these included costly and needless procedures such as hepatic imaging (56%), RNA quantification (39%) and viral genotype (6%). On the other hand, 79% general practitioners recommended a liver biopsy for patients with elevated transaminase levels. When transaminase levels were normal, only 13% requested qualitative detection of viral RNA. Generally, general practitioners were confused concerning the indications for qualitative or quantitative viral RNA investigations.

Few general practitioners followed treated HCV-infected patients and renewed interferon therapy prescriptions. Condom use was advised by 56% of GPs for couples in which one of the partners had a positive HCV status.

Conclusions

This study demonstrates the weak impact of consensus conferences on hepatitis C management for general practitioners in the Alpes Maritimes. It provides an opportunity to identify the need for specific training which will be developed within the Côte d'Azur Hepatitis C Network.


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Vol 27 - N° 1

P. 90-93 - Gennaio 2003 Ritorno al numero
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