IRM et urgences en gynecologie et obstetrique - 23/12/13
Résumé |
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En urgence gynéco-obstétricale, l’IRM doit venir en complément de l’échographie Doppler, quand celle-ci elle est insuffisante ou incomplète. S’il existe peu d’indications d’IRM en urgence pour urgences vitales ou douloureuses, il existe de nombreuses indications d’IRM rapide, la prise en charge de la patiente reposant sur le diagnostic apporté par l’IRM ou sur un bilan d’extension fourni par l’IRM. En obstétrique, l’indication majeure est la recherche et la détection des anomalies de l’implantation placentaire dans le cadre de la prévention des hémorragies du post partum. La séméiologie IRM du placenta accreta dans ses différentes variétés (accreta, percreta, increta) repose sur le respect ou l’atteinte de la lame basale du placenta et l’atteinte du myomètre ou au-delà, sur les séquences T2. L’injection de produit de contraste paraît intéressante mais n’a pas l’AMM en France. En gynécologie l’IRM est indispensable pour le bilan d’extension des cancers utérins (col et endomètre), la séméiologie en est maintenant bien connue. Devant des douleurs pelviennes aiguës inexpliquées, l’IRM peut apporter des éléments diagnostiques majeurs, déterminant la prise en charge thérapeutique, pour les torsions ovariennes ou d’annexe, les remaniements de fibromes, les saignements aigus d’origine endométriosique ou dans le cadre des dysovulations, et dans certains cas particuliers de grossesse extra-utérine, de grossesse cervicale ou de traumatismes pelviens.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Appareil génital féminine, IRM, Urgences
Vol 85 - N° 9
P. 1229 - septembre 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.