Clinical massively parallel sequencing for the diagnosis of myopathies - 12/06/15
pages | 14 |
Iconographies | 2 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Abstract |
Massively parallel sequencing, otherwise known as high-throughput or next-generation sequencing, is rapidly gaining wide use in clinical practice due to possibility of simultaneous exploration of multiple genomic regions. More than 300 genes have been implicated in neuromuscular disorders, meaning that many genes need to be considered in a differential diagnosis for a patient affected with myopathy. By providing sequencing information for numerous genes at the same time, massively parallel sequencing greatly accelerates the diagnostic processes of myopathies compared to the classical “gene-after-gene” approach by Sanger sequencing. In this review, we describe multiple advantages of this powerful sequencing method for applications in myopathy diagnosis. We also outline recent studies that used this approach to discover new myopathy-causing genes and to diagnose cohorts of patients with muscular disorders. Finally, we highlight the key aspects and limitations of massively parallel sequencing that a neurologist considering this test needs to know in order to interpret the results of the test and to deal with other issues concerning the test.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Le séquençage à haut débit prend rapidement une place importante dans la pratique clinique en raison de la possibilité de l’exploration simultanée de nombreuses régions génomiques. Plus de 300 gènes sont associés à des pathologies neuromusculaires, ce qui signifie que de nombreux gènes doivent être explorés pour établir le diagnostic chez un patient atteint de myopathie. En permettant d’obtenir des informations de séquence pour de nombreux gènes en même temps, le séquençage à haut débit accélère grandement le processus de diagnostic des myopathies par rapport à l’approche classique « gène-après-gène » avec la technique de séquençage direct automatisé selon la méthode de Sanger. De manière synthétique, il est important de souligner l’augmentation considérable de la quantité de données de séquence pouvant être générée par les techniques de séquençage à haut débit, de l’ordre de 1000 à 10 000 fois plus importante en comparaison avec la technique de Sanger. Ce changement d’échelle est à l’origine de l’élargissement du champ d’application du séquençage dans le domaine de la recherche (notamment pour l’identification de nouveaux gènes), et également dans le domaine du diagnostic moléculaire. Dans ce dernier domaine, le séquençage à haut débit permet dorénavant d’effectuer l’analyse simultanée de la séquence de dizaines ou centaines de gènes d’intérêt (analyse de « listes de gènes », également appelée approche « panel de gènes »), voir même de la totalité des séquences codantes de tous les gènes du génome (approche « exome »). L’augmentation de la quantité de données de séquence pouvant être générées et analysées permet donc une extension sans précédent des possibilités de diagnostic génétique, en particulier pour des pathologies génétiques hétérogènes comme les maladies neuromusculaires, avec des considérations éthiques nouvelles à prendre en compte dans la démarche diagnostique. Il est important de souligner que ces nouvelles technologies nécessitent la mise en place de critères de qualité particuliers, comportant notamment l’analyse de la « couverture » et de la « profondeur de lecture » de la séquence d’intérêt, qui doivent être pris en compte dans l’interprétation des résultats. Finalement, l’enjeu majeur est maintenant constitué par la problématique de l’interprétation des données de séquence obtenues. Celle-ci doit prendre en compte tous les éléments classiques d’interprétation de données mutationnelles (en particulier le type de mutation identifiée, la description préalable ou non dans des bases de données de polymorphismes, la prédiction bio-informatique de pathogénicité, la concordance des données de ségrégation, les analyses fonctionnelles de pathogénicité) avec là encore un changement d’échelle, qui nécessite le recours à une automatisation des processus d’interprétation tout en maintenant le rôle central du généticien, et même plus qu’auparavant une interaction avec les cliniciens pour permettre d’effectuer un diagnostic précis. Dans cette revue, nous décrivons les avantages de cette méthode de séquençage dans le cadre du diagnostic des myopathies. Nous présentons également des études récentes qui ont utilisé ce type d’approche pour découvrir de nouveaux gènes de myopathies, et permis de diagnostiquer de nombreuses cohortes de patients atteints de pathologies musculaires. Enfin, nous avons déterminé les principaux aspects de ce séquençage qu’un neurologue a besoin de connaître pour interpréter les résultats du test.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Massively parallel sequencing, High-throughput DNA sequencing, Next-generation sequencing, Myopathy, Muscular diseases, Exome, Genome, Medical genetics, Genetic testing, Mutation
Mots clés : Séquençage massif parallèle, Séquençage à haut débit, Séquençage de nouvelle génération, Myopathie, Maladies musculaires, Exome, Génome, Génétique médicale, Analyses génétiques, Mutation
Plan
Vol 171 - N° 6-7
P. 558-571 - juin 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?