Auto-immunité antipancréatique et diabète sucré en 2015 - 10/09/15
Résumé |
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune mettant en jeu l’activation de lymphocytes-T spécifiques d’auto-antigènes exprimés par les cellules insulinosécrétrices des îlots de Langerhans du pancréas. Les lymphocytes-T sont directement responsables de la destruction des cellules insulinosécrétrices. La maladie survient sur un terrain génétique de prédisposition impliquant de multiples variants de gènes ayant un impact direct sur le développement des réponses immunitaires et sur les cellules insulinosécrétrices, au premier rang desquelles des allèles de classe II du complexe majeur d’histocompatibilité sont fortement associés à la maladie. Les étapes successives de la maladie auto-immune ont été définies dans des modèles expérimentaux. Le phénomène initial qui déclenche la rupture de la tolérance immunitaire vis-à-vis des cellules insulinosécrétrices demeure inconnu, même si des virus ont pu être incrimés dans sa survenue ou son évolution. Nous avons montré dans ces modèles expérimentaux que l’insuline est un auto-antigène majeur de la maladie. Une véritable cartographie des fragments d’auto-antigènes (épitopes) reconnus par les lymphocytes-T ont aujourd’hui été caractérisés. Ils ouvrent la voie à de nouveaux tests permettant un diagnostic immunologique de la maladie et à de nouvelles approches d’immunothérapie utilisant ces épitopes – des peptides – pour rétablir la tolérance du système immunitaire vis-à-vis des cellules insulinosécrétrices, avec la perspective à terme d’une véritable prévention de la maladie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 76 - N° 4
P. 298 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.