Facteurs prédictifs de l’hypertrophie ventriculaire gauche au cours de l’hyperaldostéronisme primaire - 10/09/15
Résumé |
Introduction |
L’hyperaldostéronisme primaire (HAP) expose en plus de la morbidité cardiovasculaire propre à l’HTA, à des effets délétères cardiaques. L’objectif de ce travail était d’étudier les facteurs prédisposants à l’hypertrophie ventriculaire (HVG) au cours de l’hyperaldostéronisme primaire.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective incluant 56 patients suivis pour HAP. Une HVG a été retenue à l’ECG devant un indice de Sokolow>35 et/ou à l’échographie cardiaque avant tout traitement de l’HAP. Nous avons comparé entre le groupe des patients ayant une HVG (groupe 1) et le groupe des patients sans HVG (groupe 2) les caractéristiques cliniques, la kaliémie, l’aldostéronémie de base, le rapport aldostérone/rénine (RAR) et l’étiologie de l’HAP.
Résultats |
Trente patients avaient une HVG échographique (53,6 %). L’HTA était plus ancienne dans le groupe 1 (p=0,03). L’âge, les antécédents familiaux d’HTA, l’IMC, la tension artérielle moyenne et la kaliémie étaient comparables. Une prédominance masculine et un retentissement rénal plus important ont été notés dans le groupe 1 sans différence significative. L’aldostéronémie de base était plus basse alors que le RAR était plus élevé dans le groupe 1 sans différence significative. Concernant l’étiologie de l’HAP, l’hyperplasie surrénalienne était significativement plus fréquente dans le groupe 1 par rapport aux adénomes (p=0,03).
Conclusion |
L’HTA est le facteur primordial dans la physiopathologie de l’HVG au cours de l’HAP. De plus, l’aldostérone entraîne à long terme une augmentation de la masse ventriculaire gauche au dépend du tissu de soutien ce qui suggère l’intervention d’autres facteurs liés à l’HAP.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 76 - N° 4
P. 362-363 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.