Aspects cliniques et étiologiques de l’insuffisance antéhypophysaire - 10/09/15
Résumé |
Objectif |
Le but de notre travail est de déterminer les aspects cliniques et étiologiques de l’insuffisance antéhypophysaire (IAH).
Patients et méthodes |
C’est une étude rétrospective concernant 58 patients, hospitalisés à notre service, présentant une IAH, définie par le déficit de synthèse ou de sécrétion d’une ou de plusieurs hormones pituitaires.
Résultats |
L’âge moyen des patients était de 38 ans, avec une prédominance féminine (72,4 % des cas). Le motif d’hospitalisation était : une aménorrhée secondaire dans 27,5 % des cas, un syndrome tumoral hypophysaire dans 22,4 % des cas, une évaluation post-opératoire dans 17,2 % des cas, un retard staturo-pondéral et asthénie chez 5 patients et des malaises hypoglycémiques chez 4 autres. Une insuffisance corticotrope était présente dans 96,5 % des cas, une insuffisance gonadotrope dans 86,8 % des cas, une hypothyroïdie dans 79 % des cas et une insuffisance somatotrope chez 9 cas. La prolactine était élevée chez 15 malades, basse chez 11 patients et normale chez les autres. Les étiologies étaient : un adénome hypophysaire dans 34,5 % des cas, un syndrome de Sheehan dans 24 % des cas, une IAH post-chirurgicale dans 20,7 % des cas, une IAH post-radique et une cause infectieuse ou inflammatoire dans 5 % des cas, une selle turcique vide chez deux patients et une hypoplasie hypophysaire chez deux autres.
Discussion |
L’insuffisance corticotrope est presque classique chez tous les patients et les adénomes hypophysaires constituent l’étiologie la plus fréquente.
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Vol 76 - N° 4
P. 391 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.