Les anomalies thyroïdiennes au cours de l’acromégalie - 10/09/15
Résumé |
Le but de notre travail est d’évaluer la glande thyroïde sur les plans morphologique (clinique, échographique et scintigraphique) et fonctionnel (clinique et hormonal : FT4 et/ou FT3 et TSH).
Patients et méthodes |
C’est une étude rétrospective qui a concerné 49 patients suivis dans notre service. Au cours de notre travail, il n’y a eu aucune prise médicamenteuse à base d’hormones thyroïdiennes ou de produits iodés.
Résultats |
L’âge moyen était de 37ans (13–75) avec un sex-ratio (H/F)=0,81. L’ancienneté de la maladie au moment du diagnostic était en moyenne de 5ans (1–17). Le taux de GH moyen était de 25,8ng/ml (1,5–92). Une insuffisance antéhypophysaire a été retrouvée dans 49 % des cas. Pour les anomalies thyroïdiennes habituelles : un goitre simple a été retrouvé dans 29 % des cas, une insuffisance thyréotrope dans 12 %. Pour les pathologies thyroïdiennes moins classiques : une hypothyroïdie primaire dans 2 %, une hyperthyroïdie nodulaire dans 2 %, un carcinome papillaire dans 2 %.
Discussion |
Les anomalies thyroïdiennes habituelles telles que le goitre simple et l’insuffisance thyréotrope sont régulièrement recherchées. A contrario, les hyperthyroïdies et les carcinomes thyroïdiens, du fait de leur méconnaissance, le sont moins.
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Vol 76 - N° 4
P. 398-399 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.