Hyperthyroïdie et nodules thyroïdiens suspects - 10/09/15
Résumé |
Objectif |
Étudier les particularités cliniques, étiologiques, thérapeutiques et évolutives de l’hyperthyroïdie associée à un nodule suspect de malignité.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective menée entre 2003 et 2014 chez 25 patients explorés pour hyperthyroïdie associée à un nodule thyroïdien présentant au moins un critère de malignité à l’échographie.
Résultats |
L’âge moyen des patients était de 57,1±15,6ans et le sex-ratio était de 0,31. Le nodule a révélé l’hyperthyroïdie dans 56 % des cas, alors que les signes d’hyperthyroïdie étaient au premier plan dans les autres cas avec une durée moyenne d’évolution de 1 an. Les étiologies les plus fréquentes de l’hyperthyroïdie étaient la pathologie nodulaire toxique (64 %) et la maladie de basedow (MB) (20 %). Les critères de malignité échographiques étaient l’hypo-échogénecité, les micro-calcifications, la vascularisation centrale, les limites floues dans respectivement 64 %, 60 %, 52 % et 16 % des cas. La scintigraphie a été pratiquée chez 16 patients et a révélé un nodule froid dans 10 cas. Douze malades (48 %) ont été opérés, le diagnostic de carcinome papillaire a été porté chez 3 d’entre eux dont un avait une MB et 2 un GMN toxique. La durée de suivi moyenne des patients non opérés était de 2,6±2,1ans. Cinq d’entre eux ont eu une échographie de contrôle qui a montré un aspect stable des nodules.
Conclusion |
Notre étude montre que l’hyperthyroïdie n’exclut pas le diagnostic d’un cancer thyroïdien. Un traitement chirurgical sera préféré aux autres alternatives thérapeutiques de l’hyperthyroïdie en présence d’un nodule écho-graphiquement suspect.
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Vol 76 - N° 4
P. 447-448 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.