Évaluation du recours à une préparation des mélanges pour nutrition parentérale dans les unités de soins pédiatriques au CHU de Dijon - 16/09/15
Résumé |
Contexte |
Afin de limiter les préparations de nutrition parentérale pédiatrique (NPP) réalisées par le personnel infirmier dans les services de soins, la PUI de notre établissement s’est engagée depuis 2006 à mettre à disposition une offre adaptée de NPP : optimisation du livret thérapeutique, standardisation d’une gamme complète de NPP et sous-traitance de poches personnalisées chez un façonnier.
Objectifs |
L’objectif principal de notre travail était d’évaluer l’impact de la mise à disposition d’une gamme adaptée de mélanges standards de NPP sur le recours aux préparations magistrales réalisées hors PUI.
L’objectif secondaire était d’analyser les motifs de recours aux préparations réalisées hors PUI, et d’évaluer le caractère justifié ou non de la réalisation de NPP hors PUI.
Matériels et méthode |
Afin de mesurer l’impact de la mise à disposition d’une gamme adaptée de mélanges standards de NPP nous avons comparé le taux de préparations hors PUI avant et après l’optimisation du livret thérapeutique dans 4 unités de soins de pédiatrie. Afin d’évaluer le caractère justifié ou non de la réalisation de NPP hors PUI, nous avons comparé les formules préparées à celles disponibles au livret thérapeutique. Une analyse descriptive et comparative des caractéristiques patients et des NPP prescrites est réalisée.
Résultats |
Les résultats de notre étude montrent que 9 % des mélanges pour NPP ont été préparés dans les services. Ce résultat est significativement différent de celui obtenu en 2008 (32 % vs 9 %, p<0,001) et montre une diminution des préparations pour NPP réalisées dans les unités de soins pédiatriques. Concernant l’analyse détaillée du motif de recours à une préparation des mélanges pour NPP dans les services, nous observons que cette pratique est justifiée dans la grande majorité des cas.
Discussion-Conclusion |
L’optimisation du livret thérapeutique des NPP disponibles dans notre établissement a encouragé la prescription préférentielle au sein de celui-ci. Elle a permis de limiter le recours à une préparation de mélanges « personnalisés » dans les unités de soins. Les résultats de notre évaluation sont très positifs. Nous envisageons enfin de prolonger ce travail par le suivi en tant qu’indicateurs qualité de routine du « taux de préparations réalisées dans les unités de soins » et « taux de préparations réalisées dans les unités de soins non justifiées ».
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Vol 50 - N° 3
P. 342 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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