Suivi des indicateurs des deux premières générations du contrat de bon usage (CBU) en Bourgogne - 16/09/15
Résumé |
Le CBU engage les établissements de santé soumis à la tarification à l’activité (T2A), dans un processus de sécurisation du circuit des produits pharmaceutiques et d’amélioration de leurs pratiques. En Bourgogne, le premier CBU a été signé en 2006 et fut prorogé jusqu’en 2011, le CBU 2e génération signé en 2011 a été abrogé au 31 décembre 2013. Ce travail établit un état des lieux à l’issue des deux premières générations de CBU et a servi de base à l’élaboration des nouveaux indicateurs pour le CBU 3e génération.
Les données présentées proviennent de l’analyse des rapports d’étape annuels depuis 2006. Le premier CBU comportait une vingtaine d’indicateurs, le deuxième une soixantaine.
En 2013, le CBU portait sur 13 400 lits (dont 7200 MCO) répartis sur 36 établissements, contre 7850 lits MCO en 2006 pour 42 établissements. Il est à noter une amélioration de l’ensemble des indicateurs suivis depuis 2006 et 2011, sauf pour ceux relatifs au suivi et à l’analyse des pratiques de prescription des produits en sus de la T2A (97 % des établissements ont déclaré les réaliser en 2013 contre 100 % en 2011). Un seul établissement ne disposait pas en 2013 d’un logiciel pour la prescription médicamenteuse informatisée contre 26 en 2006. La transmission de la prescription complète informatisée pour analyse pharmaceutique concernait 48 % des lits MCO en 2013 contre 4 % en 2006. L’analyse pharmaceutique était effectuée pour 42 % des lits MCO en 2013 contre 9 % en 2006. La préparation centralisée des anticancéreux sous responsabilité pharmaceutique a atteint 100 % des préparations en 2013 contre 82 % en 2006. Les nouveaux risques liés au système d’informatisation de la prise en charge médicamenteuse étaient évalués chez 58 % des établissements contre 19 % en 2011. Certains objectifs sont restés cependant difficiles à améliorer en 2013, comme le déploiement de la dispensation nominative (9 % des lits MCO contre 1 % en 2006).
Les bilans des rapports d’étape annuels ont confirmé la poursuite de l’effort des établissements bourguignons pour l’amélioration de la prise en charge médicamenteuse. Si les résultats globaux ont montré une amélioration des indicateurs, certains établissements doivent cependant rattraper leur retard pour garantir la sécurité de leur prise en charge. L’ARS de Bourgogne a conscience que la démarche de contractualisation n’est pas suffisante. C’est pourquoi, en lien avec les structures d’appui régionales, elle souhaite apporter un appui aux professionnels de santé en favorisant le partage d’expérience, la mutualisation des outils et la confrontation des pratiques.
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Vol 50 - N° 3
P. 344 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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