Réduction de la survie globale chez les patients insuffisants rénaux ou avec une fonction rénale anormale en oncologie - 16/09/15
Résumé |
Introduction |
Les données sur l’impact potentiel de l’insuffisance rénale (IR) sur la survie globale (SG) des patients atteints de cancer sont rares. Les résultats de 3 études cliniques (IRMA-2, CANDY et MARS) menées par le Service ICAR ont été poolés. Pour ces 3 études, la méthodologie et les équipes étaient identiques, notamment en ce qui concerne l’évaluation de l’IR, permettant ainsi de regrouper les résultats afin d’étudier l’association potentielle entre l’IR et la SG en stratifiant ce risque selon le débit de filtration glomérulaire (DFG).
Patients et méthodes |
La classification et la définition de la maladie rénale chronique des KDIGO ont été utilisées. Le DFG a été estimé par la formule MDRD et l’IR a été défini par un DFG<60mL/min/1,73m2.
Résultats |
Cinq mille neuf cent huit patients avec une tumeur solide ont été inclus (principalement : sein 2181, colorectal 854, poumon 556, ovaire 366, prostate 293). Âge médian : 59,2 ; 64,0 % de femmes ; 70,7 % des patients étaient vivants à la fin de la période de suivi de 1an. L’analyse multivariée, a rapporté que le DFG était significativement associé à la SG avec un risque accrue de mortalité à partir de 75mL/min/1,73m2 (Tableau 1). Ce risque augmente graduellement en fonction de la baisse du DFG.
Discussion |
Les études IRMA ont déjà montré que l’IR était fréquente en Oncologie. Cependant, notre analyse poolée a permis de préciser que le risque de mortalité apparaît à un stade précoce, pour un DFG<75mL/min/1,73m2.
Conclusion |
Ces résultats soulignent qu’il est important d’estimer, de suivre et de gérer la fonction rénale en oncologie.
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Vol 11 - N° 5
P. 269 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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