Profil épidémiologique et clinique des patients avec hypercalcémie au service de néphrologie du centre hospitalier régional des Grands-Lacs - 16/09/15
Résumé |
Introduction |
L’hypercalcémie est dominée par l’hyperparathyroïdie primaire (HPP). Notre objectif est de déterminer ses caractéristiques clinico-épidémiologiques et étiologiques en vue de mettre sur pied les stratégies d’intervention.
Matériels et méthodes |
Nous avons mené une étude rétrospective de janvier 2003 à janvier 2015. La calcémie était dosée par une méthode colorimétrique au Cobas c6000 module c501. L’hypercalcémie était définie par un taux de calcémie supérieure à 2,60mmol/L.
Résultats |
Cent-quatre cas d’hypercalcémie ont été colligés dans le service de médecine interne du Centre Hospitalier Régional des Grands-Lacs. Notre série comportait 93 femmes (89,4 %) et 11 hommes (10,6 %) dont l’âge moyen était de 48,3 ans (extrêmes : 19–54 ans). Les manifestations cliniques étaient les signes généraux (91 %), les signes digestifs (63 %), les troubles neuromusculaires (60 %), les signes cardiaques (49 %). L’hyperparathyroïdie primaire était notée dans 83 cas (79,8 %). Les autres maladies étaient la sarcoïdose, la maladie de Paget et le myélome multiple. Les patients présentant une hypercalcémie maligne ont bénéficié de perfusions de bisphosphonates (Pamidronate). Le dosage de la parathormone était élevé dans tous les cas avec une valeur moyenne à 345,37pg/mL.
Discussion |
L’échographie cervicale et l’ostéodensitométrie sont des examens complémentaires dans le suivi de l’hypercalcémie. Le projet EPIRAGL devrait inclure ces examens dans le suivi de tout patient avec troubles du calcium.
Conclusion |
L’hyperparathyroïdie primaire constitue la pathologie la plus fréquente à la base de l’hypercalcémie. De découverte fortuite, sa thérapie curative fait appel à la chirurgie.
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Vol 11 - N° 5
P. 393 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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