Rupture partielle postérieure iatrogène d’un pyélon d’un greffon en intrapéritonéal : intérêt de l’attitude conservatrice dans sa prise en charge, à propos d’un cas - 16/09/15
Résumé |
Introduction |
L’une des complications de la biopsie rénale est le traumatisme des voies urinaires pyélocalicielles ; la rupture partielle postérieure iatrogène d’un pyélon d’un greffon en intrapéritonéal est extrêmement rare. Par similarité à la rupture intrapéritonéale de la vessie, toute brèche des voies urinaires en intrapéritonéal, doit être traitée par laparotomie exploratrice et fermeture de la brèche, avec évacuation–lavage péritonéale et drainage systématique des voies urinaires. Nous rapportons ainsi le cas d’une cicatrisation d’une rupture partielle postérieure iatrogène d’un pyélon d’un greffon en intrapéritonéal traitée en décubitus ventral.
Observation |
Il s’agit d’un patient âgé de 21ans aux antécédents de néphropathie interstitielle chronique d’origine lithiasique, ayant eu une transplantation rénale à partir d’un donneur vivant apparenté avec trois identités HLA. Le traitement d’induction était (méthylprednisone-thyroglobuline) et le traitement d’entretien (MMF-tacrolimus et corticothérapie). L’évolution était grossièrement favorable. Après 5 mois de la transplantation, la créatinine augmente. On réalise la biopsie du greffon qui se complique le lendemain d’hématurie macroscopique et d’anurie et de douleurs abdominales. Les explorations montrent un uropéritoine de grande abondance secondaire à une rupture partielle postérieure pyélique. Compte tenu du siège postérieur de la brèche pyélique, un traitement conservateur avec décubitus ventral, drainage vésical et antibioprophylaxie a été mis en œuvre. L’évolution était favorable avec tarissement de la brèche et disparition de l’épanchement intrapéritonéal.
Conclusion |
Aucun cas similaire n’a été rapporté dans la littérature. Il s’agit de la première tentative du traitement purement conservateur d’une rupture partielle postérieure iatrogène d’un pyélon d’un greffon en intrapéritonéal aboutissant à la guérison de la brèche pyélique avec bonne évolution.
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Vol 11 - N° 5
P. 413 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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