Qualité de vie des jeunes patients ayant eu une transplantation rénale - 16/09/15
Résumé |
Introduction |
Au Maroc, le programme de greffe rénale pédiatrique a débuté en 2007. Dans la majorité des cas, ces transplantations se déroulent aujourd’hui sans problème somatique majeur, Mais qu’en est-il du vécu psychique et de qualité de vie de ces enfants ?
Patients et méthodes |
Étude rétrospective sur 6ans (entre 2007 et 2013), a été réalisée auprès des enfants ayant reçu une greffe rénale dans notre unité après un suivi d’au moins une année. Une évaluation pédopsychiatrique a été réalisée chez tous nos enfants. Le recueil des données a été réalisé à l’aide du questionnaire MINI KID (mini international neuropsychiatric interview) validé en langue française en collaboration avec un pédopsychiatre. En évaluant 14 items (dépression, anxiété, Troubles obsessionnels compulsifs, troubles de paniques, dysthymie, épisodes maniaques, agoraphobie, phobie social, stress post-traumatique, anorexie mentale, trouble de conduite, trouble oppositionnel, trouble de l’attention, tics).
Résultats |
Treize cas étaient colligés avec un âge moyen de 11,03ans (6ans et 16ans). Le poids moyen était de 32,7kg. Un épisode dépressif a été retrouvé chez 2 enfants (soit 15,38 %), une anxiété chez 1 enfant (7,67 %), le stress post-traumatique chez 5 enfants 38,46 %), état maniaque chez un enfant (7,67 %), une anxiété généralisée chez 2 enfants (15,38 %). Par ailleurs, on note une meilleure réhabilitation sociale des enfants, une amélioration de leurs scolarités, et de leurs qualités de vie et celles des parents par rapport à la période d’épuration extra-rénale.
Discussion |
Par rapport à la dialyse, la greffe rénale pédiatrique limite au maximum les contraintes de soins ou de régime, et permet une excellente insertion sociale, chose qui ne pourra pas se faire sans accompagnement psychologique de l’enfant.
Conclusion |
La poursuite de cette étude est en cours avec analyse des différents syndromes retrouvés (dépression, anxiété, stress post-traumatique, accès maniaque) chez ces jeunes patients, en se basant sur des tests psychiatriques plus spécifiques afin de leurs proposer des thérapeutiques qui peuvent améliorer leur qualité de vie.
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Vol 11 - N° 5
P. 425-426 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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