Le carcinome épidermoïde du canal anal est une maladie rare et souvent curable dont le traitement standard repose sur la radiothérapie en association avec une chimiothérapie à base de 5-fluoro-uracile et de mitomycine-C. La surveillance après ce traitement reste cependant mal codifiée. L’objectif de cet article est de proposer une mise au point sur les différentes modalités de surveillance après traitement à la recherche de rechute ou d’effets secondaires. Si cette surveillance est essentiellement clinique, nous évoquerons les différentes perspectives de surveillance morphologique (échoendoscopie endorectale, imagerie par résonance magnétique pelvienne, tomodensitométrie et tomographie par émission de positons) ainsi que biologique (squamous cell carcinoma antigen et histologie) et leur apport diagnostique et pronostique.

Anal canal carcinoma is a rare and curable disease for which the standard of care is radiation therapy with concurrent 5-fluoro-uracil and mitomycine-based chemotherapy. Post-treatment follow-up however is rather poorly defined. This article offers a review of the various post-treatment surveillance options both for early diagnosis of relapse and care for late treatment effects. While follow-up remains mostly clinical, we will discuss morphologic (endorectal echoendoscopy, pelvic magnetic resonance imaging, tomodensitometry and positron emission tomography) and biologic (squamous cell carcinoma antigen and pathology) follow-up so as to determine their diagnostic and prognostic value.