Gestion du flux de patients lors d’un arrêt prolongé et imprévu d’un accélérateur dédié à la radiothérapie en conditions stéréotaxiques - 29/09/15
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Résumé |
Objectifs |
La radiothérapie stéréotaxique s’implante petit à petit en France. Le nombre d’accélérateurs dédiés est en augmentation. Cependant, comment gérer le flux des patients lors d’un arrêt prolongé et imprévu ? Il s’agit ici de l’étude descriptive de la gestion du flux de patients lors du changement imprévu de la partie accélératrice du CyberKnife® du centre hospitalier universitaire Bretonneau de Tours.
Matériels et méthodes |
Un total de 56 traitements (49 patients, 205 séances) ont été annulés du 16 février au 27 mars 2015. Il s’agissait respectivement de 23, 17, 6 et 3 radiothérapies stéréotaxiques intracrâniennes, pulmonaires, hépatiques et osseuses. L’âge médian était de 64,5ans [36–82] et les patients étaient en bon état général (81,5 % avaient un indice de performance selon l’OMS de 0–1). La plupart (98 %) des patients recevaient un traitement à but curatif.
Résultats |
Sur les radiothérapies stéréotaxiques prévues, 50 (89 %) ont bien été réalisées en conditions stéréotaxiques. Neuf patients (18 %) recevant une radiothérapie stéréotaxique ont eu un délai important entre les séances (radiothérapie interrompue, étalement médian de 51jours [49–52]), avec modification de volumes pour six patients et changement de technique de radiothérapie pour deux. Quatre patients, deux souffrant de symptômes et deux en situation d’évolution, ont eu une modification de technique de radiothérapie (conformationnelle, dont deux avec modulation d’intensité) et deux n’ont pas été traités par irradiation (carcinome hépatocellulaire transplanté et progression métastatique). Les facteurs modifiant la décision thérapeutique étaient une urgence thérapeutique et une maladie symptomatique et/ou évolutive. Trois patients ont été pris en charge dans un autre centre (deux par irradiation stéréotaxique et un sans).
Conclusion |
Le manque de connaissances de la radiobiologie pour les fortes doses ne permet pas de conclure sur l’efficacité de telles mesures de gestion. Un recul clinique plus important sera nécessaire afin d’en tirer des enseignements. Une coordination entre services pratiquant la radiothérapie stéréotaxique semble être un élément principal de réponse en cas d’arrêt imprévu (plus de 4 semaines) afin d’éviter toute perte de chance pour les patients.
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Vol 19 - N° 6-7
P. 657-658 - octobre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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