Radiothérapie stéréotaxique hépatique asservie à la respiration guidée par l’image pendant les fractions - 29/09/15
Résumé |
Objectifs |
Le contrôle du mouvement est un défi majeur en radiothérapie stéréotaxique abdominale. Nous présentons notre étude de radiothérapie stéréotaxique pour des tumeurs primaires et des métastases hépatiques utilisant le système « intrafraction motion review » (IMR), qui permet d’obtenir des informations simultanées par imagerie de basse (kV) et de haute (MV) énergies afin de synchroniser le faisceau pendant la séance d’arcthérapie volumétrique modulée.
Patients et méthodes |
Entre mai 2012 et mars 2015, 42 patients consécutifs ont reçu une irradiation stéréotaxique hépatique avec intention curative. Tous les patients ont bénéficié d’une technique d’arcthérapie volumétrique modulée asservie à la respiration avec un accélérateur linéaire Varian Novalis Truebeam STx®. Ce système adapte en temps réel la zone de traitement au cycle respiratoire du patient, le jour de la séance et pendant le traitement. Les huit derniers patients ont bénéficié du déclenchement automatique du faisceau synchronisé à l’imagerie pendant les fractions (« auto beam hold », ABH). Une marge de 5mm autour du volume cible interne a été utilisée pour créer le volume cible prévisionnel, qui était en moyenne de 117,81 cm3. La dose prescrite était de 40 à 50Gy en cinq à dix fractions. La dose prescrite et le nombre de fractions ont été choisis en fonction du volume de foie irradié, de la fonction hépatique et des résultats d’histogrammes dose–volume. La toxicité a été analysée chez tous les patients, le contrôle local chez 34 après un suivi minimal de quatre mois.
Résultats |
Avec un suivi médian de 13 mois, le traitement a été bien toléré et aucun patient n’a souffert d’hépatopathie radio-induite, ni de perforation ou hémorragie digestive. Pour ce qui concerne la toxicité aiguë, trois patients ont souffert de douleurs abdominales de grade 1, un de nausées de grade 1, huit d’une asthénie de grade 1 et un d’une asthénie de grade 2. Aucun patient n’a souffert de complication biliaire secondaire à la radiothérapie. Le taux contrôle local « dans le champ d’irradiation » était de 90 %, avec huit réponses complètes (23,5 %), 14 réponses partielles (41 %) et huit stabilisations (20 %), deux tumeurs ont évolué « dans le champ », quatre « hors champ ».
Conclusion |
La tolérance clinique et les résultats oncologiques semblent favorables pour l’irradiation stéréotaxique hépatique asservie à la respiration et guidée par l’image avec adaptation en temps réel.
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Vol 19 - N° 6-7
P. 659 - octobre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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