Efficacité et tolérance de la tomothérapie hélicoïdale des méningiomes intracrâniens de grade II-III : Expérience de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière - 29/09/15
, S. Bracci 2, E. Le Corre 1, E. Clausse 1, B. Belghith 1, L. Kamsu Kom 1, A. Chevalier 1, J. -J. Mazeron 1, L. Feuvret 1Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Objectifs |
Évaluer l’efficacité et la tolérance de la tomothérapie hélicoïdale des méningiomes intracrâniens de grade II ou III.
Patients et méthodes |
Entre mai 2011 et janvier 2015, 19 patients, 14 hommes et 5 femmes, d’âge médian 63ans [41–76], atteints d’un méningiome histologiquement prouvé (deux à cellules claires, quatre anaplasiques, sept atypiques, un myxoïde, cinq sans précision), ont reçu une tomothérapie hélicoïdale, dont neuf exclusivement après une récidive, huit après une résection incomplète et deux après une résection complète. Les doses délivrées aux volumes cibles prévisionnels de bas et haut risques étaient respectivement de 59,4Gy et 68,4Gy. La toxicité aiguë a été relevée selon la Common Terminology Criteria for Adverse Events vV4.0.
Résultats |
La durée médiane de suivi était de 16 mois [1,6–39,7]. Le délai moyen entre la dernière chirurgie et la radiothérapie était de 4,5 mois [1,4–98,4]. Quatre patients (21 %) ont été atteints d’une récidive locale, en médiane à 19 mois. Les taux de contrôle local à 1 et 2ans étaient respectivement de 88,9 % et 77,8 %. Un patient est décédé de sa tumeur à 18,1 mois. La probabilité de survie globale à 2ans était de 88,9 %. Dix-huit patients ont souffert d’une toxicité aiguë, 18 d’une alopécie de grade II-III, 12 d’une dermite de grade I-II, cinq de céphalées et nausées de grade I-II. Dix patients ont reçu une corticothérapie. L’indice de Karnofsky médian était à la fin du traitement était de 80.
Conclusions |
La tomothérapie hélicoïdale des méningiomes de grade II et III semble associée à une bonne tolérance et à un bon taux de contrôle tumoral. Cependant, un nombre de patients et un suivi plus importants sont indispensables pour préciser la place de la tomothérapie hélicoïdale.
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Vol 19 - N° 6-7
P. 666-667 - octobre 2015 Retour au numéro
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