Glioblastomes traités par irradiation et témozolomide : intérêt pronostique contradictoire de la dose reçue par la zone périventriculaire homolatérale - 29/09/15
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Résumé |
Objectifs |
Certains auteurs ont suggéré récemment un impact bénéfique d’une dose moyenne élevée reçue par la zone périventriculaire homolatérale sur la survie des glioblastomes. Cela pourrait conduire à moyen terme à modifier les volumes d’irradiation. L’objectif était de vérifier sur une cohorte indépendante la validité de ce facteur pronostique.
Patients et méthodes |
Les dossiers de tous les patients atteints d’un glioblastome sustentoriel traité par irradiation de 59,4 à 60 Gy et du témozolomide à l’institut Bergonié entre 2006 et 2013 ont été analysés. Les zones périventriculaires homo- et controlatérales ont été délinéées rétrospectivement par un radiothérapeute senior d’après la méthodologie définie dans les articles de référence. L’objectif principal était la survie. L’âge, le sexe, le stade selon la classification Recursive partitioning analysis (RPA), la méthylation de O6-méthylguanine-ADN-méthyltransférase (MGMT) et la dose moyenne reçue par la zone périventriculaire homolatérale avec les seuils de 40 Gy et 59,4 Gy ont été comparés en analyse uni-, puis multifactorielle.
Résultats |
Trente-neuf patients, dix femmes et 29 hommes, ont été reçus le traitement strictement selon le protocole décrit par Stupp et al. durant cette période. Vingt-deux patients avaient reçu en moyenne au moins 40 Gy sur la zone préfiventriculaire homolatérale supérieure. La durée médiane de survie était pour l’ensemble du groupe de 17,3 mois. En analyse unifactorielle, la survie globale était significativement plus longue pour les patients de moins de 60ans (hazard ratio [HR] : 0,50 ; p<0,05), avec un score RPA de 3 ou 4 que 5 (HR : 0,43 ; p=0,02), les hommes (HR : 0,40 ; p=0,01), les patients recevant une dose moyenne de moins de 40Gy (HR : 0,35 [0,14–0,64] ; p=0,002) ou moins de 59,4 Gy (HR : 0,30 [0,02–0,66] ; p=0,02). En analyse multifactorielle, seule une dose moyenne inférieure à 40Gy persistait comme significative en faveur de la survie.
Conclusion |
La tentative de validation par cette cohorte indépendante a retrouvé des résultats contradictoires par rapport à la littérature récente. Le caractère rétrospectif et l’inflation du risque alpha dans les articles princeps sont probablement une explication de ces résultats.
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Vol 19 - N° 6-7
P. 676-677 - octobre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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