Analyse comparative de la toxicité tardive de la curiethérapie de haut débit de dose et de celle de bas débit de dose du cancer de l’endomètre - 29/09/15
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Résumé |
Objectifs |
Comparer les complications tardives après curiethérapie de bas et haut débits de dose chez les patientes atteintes d’un cancer endométrial ; déterminer les facteurs prédictifs de toxicité et analyser les taux de contrôle local et de survie globale.
Patientes et méthodes |
Deux cent quarante-quatre patientes ont été opérées entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2008 pour un carcinome endométriode de stade I ou II. Cent quarante-quatre patientes ont reçu une curiethérapie de haut débit de dose et 90 une curiethérapie de bas débit de dose. Cent huit patientes ont reçu une irradiation externe. Pour comparer les effets biologiques des deux schémas de curiethérapie, la dose biologique équivalente pondérée à 2 Gy par fraction a été utilisée, avec un rapport α/β de 3Gy pour les réactions tardives des tissus sains.
Résultats |
Avec un recul médian de 58 mois, après curiethérapie de haut débit de dose 14, 13 et 32 % des patientes ont souffert de complications tardives respectivement urinaires, digestives et vaginales. Après curiethérapie de bas débit de dose, ces taux étaient de 16,6, 22,2 et 26,7 %. Aucune différence significative n’a été mise en évidence entre les deux groupes dans la survenue de toxicité urinaire et vaginale. En revanche, une différence de morbidité digestive est apparue, cela étant principalement expliqué par une plus grande proportion de patientes ayant reçu une irradiation externe parmi celles qui ont reçu une curiethérapie de bas débit de dose. Les doses d’irradiation externe et de curiethérapie apparaissaient comme des facteurs indépendants de toxicité digestive. Un âge et un indice de masse corporelle élevés étaient associés à une moindre toxicité vaginale.
Conclusion |
La curiethérapie de haut débit de dose est équivalente à celle de bas débit de dose en termes de complications et doit être privilégiée conformément aux recommandations de l’Institut national du cancer. Au-delà de la technique de curiethérapie, c’est la dose délivrée qui constitue le principal facteur de toxicité digestive. La dose biologique équivalente doit être utilisée en routine pour essayer de définir celle nécessaire et suffisante pour diminuer la toxicité sans compromettre le résultat carcinologique.
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Vol 19 - N° 6-7
P. 685-686 - octobre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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