Lésions épithéliales précoces dans les annexectomies prophylactiques chez des patientes à haut risque de cancer de l’ovaire : à propos d’une série de 93 cas - 15/10/15
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Résumé |
Objectif |
Les lésions tubaires découvertes sur des pièces d’annexectomies prophylactiques chez des patientes mutées BRCA 1/2 semblent jouer un rôle dans la carcinogenèse ovarienne. L’objectif principal de l’étude est d’évaluer la prévalence des lésions occultes, telles que des lésions de type signature P53 et des lésions carcinomateuses in situ ou serous tubal intraepithelial carcinoma (STIC) dans une cohorte de patientes ayant bénéficié d’une annexectomie prophylactique.
Méthodes |
Étude unicentrique rétrospective sur une série de cas consécutifs de janvier 2010 à janvier 2014 d’annexectomies prophylactiques réalisées chez des patientes considérées à haut risque de néoplasie ovarienne (mutées BRCA1, 2 ou non). Les prélèvements anatomopathologiques devaient bénéficier du protocole macroscopique SEE–FIM sur les trompes.
Résultats |
Quatre-vingt-treize annexectomies prophylactiques ont été analysées. Quarante-quatre pour cent des patientes étaient mutées BRCA1, 30,1 % BRAC2 et 18,2 % n’avaient pas de mutation retrouvée. 33,3 % révélaient une signature P53 présente dans 93,9 % dans le pavillon, dont 5 % de formes bilatérales. Un virgule un pour cent (n=1) des patientes présentait un STIC unilatéral, 4,3 % une néoplasie occulte : 3 carcinomes séreux de haut grade ovariens et 1 carcinome séreux de haut grade tubaire. Seul ce dernier était accompagné de STIC.
Conclusion |
5,4 % des patientes bénéficiant d’une annexectomie prophylactique sont porteuses de lésions occultes. Un pour cent des patientes présente des lésions de STIC isolées. Ces résultats sont conformes à ceux de la littérature récente. L’examen extensif des trompes et notamment du pavillon a permis d’appréhender sous un nouveau jour la carcinogenèse ovarienne.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objective |
Tubal lesions detected in specimen of risk reducing salpingo oophorectomy (RRSO) for mutation BRCA1/2 seems to play a role in ovarian carcinogenesis. The main objective of this study is to evaluate the prevalence of occult neoplasia, of Serous Tubal Intraepithelial Carcinoma (STIC), and signature P53 in a cohort of patients who underwent a risk reducing salpingo oophorectomy.
Methods |
From January 2010 to January 2014 unicentric, retrospective study on a consecutive cases cohort of RRSO for patients with a high risk of ovarian neoplasia (mutation BRCA 1/2 or family history). Pathological specimen should be analysed according to the SEE–FIM protocol.
Results |
Ninety-three RRSO were recorded. Among them, 44% of the patients had the germ line mutation BRCA1, 30.1% BRAC2 and 18.2% had no identified mutation. In all, 33.3% of the RRSO reveal a signature P53, in the fimbria for 93.9%, 7.9% of them were bilateral. 1,1‰ (n=1) of the patients presented a unilateral STIC. We obtained 4.3% of occult neplasia: 3 ovarian high-grade serous carcinomas and 1 tubal high-grade serous carcinoma. Only the tubal carcinoma coexists with STIC.
Conclusion |
5,4% of the patients who underwent RRSO had a diagnostic of occult neoplasia. One percent of the patients had an isolated STIC. These results agree with recent data of the literature. Extensive examination of the Fallopian tube opens up a new way to understand ovarian carcinogenesis.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Annexectomie prophylactique, BRCA, Signature P53, Carcinome séreux tubaire in situ
Keywords : Risk reducing salpingo oophorectomy, BRCA, Signature P53, Serous tubal intraepithelial carcinoma
Plan
Vol 43 - N° 10
P. 659-664 - octobre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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