Base fondamentale de l’ostéosynthèse par plaque verrouillée au membre inférieur - 28/10/15
Résumé |
Introduction |
L’ostéosynthèse par plaque verrouillée est connue depuis près de 15ans. Ses avantages mécaniques évidents l’ont rendue populaire. Pour autant les règles de pose ne sont pas connues ni respectées par tous. Ce travail a pour objectif de faire le point sur l’ostéosynthèse par plaque verrouillée des fractures du membre inférieur.
Matériel et méthode |
Une analyse systématique de la littérature était effectuée avec les mots clés suivants - locking plate, locked plate, locking screw, polyaxial screw, biomechanic, tibial fracture, femoral fracture, seuls ou en association pour répondre à 9 questions - 1 montage tout verrouillé ou mixte O, 2 type de fixation en bout de plaque O, 3 combien de vis par fragment O, 4 longueur des plaques et position des vis sur la plaque O, 5 position des vis par rapport à la fracture O, 6 vis mono- ou bicorticale O, 7 la polyaxialité des vis verrouillées O, 8 position de la plaque par rapport à la corticale O, 9 matériau titane ou acier.
Résultats |
Les montages doivent être longs (longues plaques), avec des vis bicorticales l’alternance vis verrouillées trou libre (donc espacées) ou vis verrouillées vis standard doit être la règle la poly-axialité semble bénéfique 3 à 4 vis par fragments sont suffisantes en bout de plaque doit être positionnée une vis standard ou mono-corticale pour assouplir la transition des contraintes la position des vis par rapport à la fracture est dépendante du type de fracture observée malgré le caractère monobloc de ces ostéosynthèse une position la plus proche de la corticale est nécessaire la remise en charge pour des fractures extra-articulaires est possible sous réserve que les règles de pose des montages soient respectées le matériau titane semble répondre le mieux aux attentes mécaniques et biologiques des montages verrouillées.
Discussion/conclusion |
Connaître et respecter les règles de pose et les données biomécaniques permettent de limiter au maximum les erreurs techniques et les faillites mécaniques et par conséquent les échecs cliniques. Il s’agit d’un concept en perpétuel évolution. Plus que d’une nouvelle technique il s’agit d’une nouvelle philosophie de l’ostéosynthèse. Les montages sont spécifiques avec une biomécanique qui leur est propre s’opposant à l’ostéosynthèse par plaque standard. Cette biomécanique est complexe et évolutive comme en témoigne les nombreux travaux régulièrement publiés.
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Vol 101 - N° 7S
P. S163 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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