Indications de la prothèse Lumic dans les reconstructions acétabulaires complexes – étude multicentrique et résultats préliminaires - 28/10/15
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Résumé |
La reconstruction acétabulaire après résection tumorale de bassin en zone 2 ou après perte osseuse importante (métastases, reprise de PTH) est complexe et associée à un fort taux de complications. Les prothèses de type cornet de glace inversées sont une des alternatives chirurgicales. Le but de cette étude est de rapporter les résultats à court terme de la prothèse Lumic en France.
Patients et méthode |
Il s’agit d’une étude multicentrique rétrospective rapportant l’expérience de neuf centres de référence français. Entre novembre 2011 et décembre 2014, 33 prothèses de ce type ont été implantées en France. Vingt-neuf patients ont pu être colligés avec un recul minimum de 6 mois. Il y avait 19 hommes et 10 femmes. Le recul moyen était de 18 mois (6–40). Les indications étaient - résection de tumeurs malignes primitives osseuses (18), métastases osseuses (5), reprises de PTH (7). Pour les tumeurs malignes primitives, on dénombrait 15 chondrosarcomes, 1 sarcome d’Ewing, 1 lymphome et 1 myélome.
Résultats |
On dénombrait 25 prothèses acétabulaires non cimentées (86 %), 25 cotyles double mobilités (86 %). Au niveau des tiges fémorales, on dénombrait - 8 prothèses de révision non cimentées, 8 prothèses tumorales 7 tiges standard cimentées, 6 tiges standards non cimentées. Les marges de résections étaient R0 (14 patients), R0 contaminé (1 fois) R1 (1 fois). Au dernier recul, tous les patients étaient vivants - 12 sans maladie (72 %), 2 patients avec récidive locale (14 %) et 2 patients avec métastases pulmonaires (14 %). On dénombrait - 17 % de luxations (5/29), 10 % (3/29) de luxations intra-prothétiques, 10 % (3/29) de descellement aseptique avec migration de la tige conduisant à une ablation de la prothèse (un cas de non intégration après radiothérapie, deux cas de migration après résection P2 + P1), 5 infections précoces (17 %) avec reprise de manière conservatrice par débridement, lavage et antibiothérapie adaptée.
Discussion |
Ces résultats sont comparés avec les données de la littérature et notamment avec les autres types d’implants (prothèses sur mesure, prothèse de type Saddle, Pedestal cup ou Stanmore).
Conclusion |
Ces résultats précoces montrent que ce type d’implant semble fiable dans les indications standard (résections de type 2 strictement) ou dans les reprises complexes de PTH. Par contre, les auteurs déconseillent cet implant dans les résections de type P2+P1 avec position de la tige dans le sacrum ou dans L5 - mauvaise orientation de la tige avec risque de migration et risque de luxation (classique et intra-prothétique des cotyles double mobilités).
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Vol 101 - N° 7S
P. S181-S182 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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