Différence de tolérance de la moelle épinière à la compression antéro-postérieure et latérale – étude expérimentale - 28/10/15
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Résumé |
L’objectif de cette étude est d’établir, au moyen du monitorage neurophysiologique, la tolérance de la moelle épinière à la compression (antéro-postérieure et latérale), et décrire la séquence des changements des paramètres neurophysiologiques.
Matériel et méthode |
On exposait la moelle épinière par une grande laminectomie chez 13 animaux d’expérimentation (cochons domestiques) d’un poids moyen de 35kg. Le sac dural (D7–D11) était ainsi exposé. On mesurait l’épaisseur du sac dural et de la moelle épinière au niveau où on allait réaliser la compression. Une paire de bâtonnets fixés à un appareil de compression précise était placée en antéro-postérieur ou des deux côtés de la moelle épinière entre les racines D8–D9, et ensuite approchés de façon séquentielle de 0,25mm toutes les 2minutes afin de provoquer une compression progressive de la moelle. Des cathéters épiduraux étaient mis en place en position crâniale et caudale par rapport au niveau de compression+on enregistrait le potentiel évoqué moelle épinière-moelle épinière (PE), l’onde D et les potentiels évoqués somatosensoriels épiduraux (PES) à chaque mouvement de compression des bâtonnets.
Résultats |
L’épaisseur moyenne du sac dural était de 7,5mm. Durant la compression antéro-postérieure progressive, on observait une augmentation de la latence et une diminution de l’amplitude des potentiels évoqués après un déplacement des bâtonnets de 1,5 A 1mm pour le PE moteur, 1,5 A 0,7mm pour le potentiel moelle-moelle PE, et 2,5 A 1,3 pour le PES. Lors de la compression latéro-latérale, le PE moteur diminue à partir d’une compression de 2,9 A 1,1 mm+le PE moelle-moelle diminue à partir d’une compression de 2,7 A 1mm, et le PES après une compression de 4,1 A 1,3mm.
Conclusion |
La moelle épinière est plus sensible à la compression antéro-postérieure qu’à la compression latérale. Dans les deux cas, le PE moelle-moelle et l’onde D sont les premiers paramètres neurophysiologiques qui détectent la lésion alors que les PESS sont moins sensibles à la compression. L’onde D et PE moelle-moelle sont d’égale précision pour la détection de lésion de la moelle épinière.
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Vol 101 - N° 7S
P. S225-S226 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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