Résultats préliminaires de la ligamentoplastie SLIC dans le traitement de la dissociation scapholunaire - 28/10/15
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Résumé |
Introduction |
La ligamentoplastie ScaphoLunaire et InterCarpienne (SLIC) est une nouvelle technique disponible dans l’arsenal thérapeutique de la dissociation scapholunaire chronique réductible sans moignon ligamentaire réparable. Elle utilise un transplant précontraint de Palmaris Longus pour reconstituer le ligament interosseux scapholunaire dorsal et le ligament intercarpien dorsal, luttant ainsi contre le DISI et la subluxation rotatoire du scaphoïde. Cette procédure répond aux nouvelles conceptions biomécaniques incriminant le rôle stabilisateur secondaire du ligament intercarpien dorsal tout en corrigeant les imperfections de la triple ténodèse proposée par Garcia-Elias (détente ligamentaire, iatrogénicité du tunnel scaphoïdien). L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats préliminaires de cette ligamentoplastie SLIC O.
Patients et méthode |
Il s’agissait d’une étude prospective monocentrique. Dix patients porteurs d’une dissociation scapholunaire chronique réductible à moignon ligamentaire non réparable ont été opérés d’une ligamentoplastie SLIC dans le service depuis mars 2013 (4 instabilités statiques, 6 dynamiques). L’âge moyen était de 40ans [30–57] et le recul moyen à la révision de 9,5 mois [6–13]. Les patients ont été évalués cliniquement (échelle visuelle analogique [EVA], amplitudes articulaires, force, PRWE, Mayo Wrist score [MWS] et QuickDash [QD]) et radiologiquement (mesures angulaires et diastasis) en pré- et postopératoire par un examinateur indépendant. Un test-t de Student pour variables appariées a été appliqué (p<0,05).
Résultats |
Un patient a été réopéré précocement pour réalisation d’une arthrodèse scaphocapitale devant une récidive rapide d’une dissociation scapholunaire statique avant même l’ablation des broches de protection. Il a été considéré comme un échec et exclu de l’analyse des résultats. Au dernier recul, les amplitudes articulaires moyennes étaient de 52° de flexion, 53° d’extension, 35° d’inclinaison ulnaire, 15° d’inclinaison radiale. La force moyenne au Jamar était de 38kg.Force soit 84 % de la force du côté sain. On retrouvait une amélioration significative de l’EVA au repos (0,6 versus 3,2 en préopératoire) et de l’EVA à l’effort (3,2 versus 6). Les scores fonctionnels étaient également améliorés de manière significative (p<0,05) en postopératoire (PRWE - 23 vs 50,1+QD - 25,9 vs 51,7+MWS - 72 vs 55). Le diastasis scapholunaire statique moyen est passé de 3,7mm à 2,7mm (p<0,05) et le diastasis dynamique de 5,1mm à 3,5mm (p<0,05). L’angle scapholunaire moyen est passé de 77° à 68° (p>0,05).
Discussion |
Les résultats préliminaires de cette ligamentoplastie sont encourageants en termes d’amélioration de la douleur et de la fonction globale du poignet. L’étude doit cependant être poursuivie à moyen et long terme afin de s’assurer de l’absence de détente ligamentaire. Cette technique doit être réservée à des instabilités facilement réductibles comme en témoigne le cas de détente ligamentaire avec récidive précoce de l’instabilité statique.
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Vol 101 - N° 7S
P. S254-S255 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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