Pertinence de la prothèse ISIS dans les enjeux spécifiques de l’arthrose TM chez l’homme - 28/10/15
Résumé |
Depuis le congrès de Monaco de 2011, l’arthroplastie prothétique est devenue le traitement de référence pour l’arthrose trapézo-métacarpienne. Le traitement chirurgical de la rhyzarthrose chez l’homme à un cahier des charges spécifiques et nous avons le résultat de cette arthroplastie avec la prothèse ISIS dans une population exclusivement masculine. Nous avons donc évalué les résultats chez 63 hommes, avec comme critères, la douleur, la mobilité, la force, l’évaluation fonctionnelle globale par le DASH score et le retour aux activités antérieures. Les complications ont été évaluées en recherchant en particulier les luxations. Avec un âge moyen de 66ans et un recul moyen de 42 mois, l’EVA de la douleur des 63 patients était en moyenne à 0,76/10. Trente-huit patients avaient une EVA à 0/10 à la révision. L’indice de Kapandji était en moyenne à 9,13/10. La force de serrage au Jamar était de 34,22kg et la key-pinch était de 7,35. Le score Dash était de 17,4/100. Tous les patients ont soit repris leur activité professionnelle soit conservée leur activité de loisirs à terme. Il n’y a eu aucune luxation. On déplore 7 complications liées à un descellement trapézien dans 4 cas et une fracture du trapèze dans 3 cas. Ce groupe de mauvais résultats et ou de reprise avait une EVA de la douleur à 3,5/10 à la révision. L’indice de Kapandji était en moyenne à 8,7/10. La force de serrage au Jamar était de 26,8kg et la key-pinch était de 5,9. Le score Dash était de 26,8/100. La prothèse Isis a fait la preuve de son efficacité et de sa place dans l’arsenal des prothèses pour l’articulation trapézo-métacarpienne. Eu égard aux autres communications et publications préalables, nous n’avons trouvé aucune différence significative aussi bien dans le management et dans les résultats de cette arthroplastie chez l’homme par rapport à une population mixte à prédominance féminine. Cependant, nous avons noté une corrélation entre les mauvais résultats et la reprise d’une activité physique et sportive très précoce. En conséquence, nous considérons qu’il n’y a pas de restrictions particulières en ce qui concerne l’âge ou la gestion postopératoire du traitement de l’arthrose trapézo-métacarpienne chez l’homme par rapport à la population féminine. Il faut cependant limiter la reprise des activités sportives et de force jusqu’à ce que le scellement biologique de l’implant soit parfaitement réalisé soit jusqu’à la sixième semaine au minimum.
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Vol 101 - N° 7S
P. S257 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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