Mortinatalité et mortalité néonatale - 01/01/99
Gérard Bréart : Professeur des Universités
Institut national de la santé et de la recherche médicale, unité de recherches épidémiologiques sur la santé des femmes et des enfants, Inserm U149, 16, avenue Paul-Vaillant-Couturier, 94807 Villejuif cedex France
Résumé |
En France en 1995, la mortinatalité était de 5,3/1 000 naissances et la mortalité néonatale de 7,4/1 000. La France se situe dans une position moyenne par rapport à l'ensemble des pays d'Europe du Nord, de l'Ouest et du Sud, le niveau de mortalité le plus bas étant observé en Finlande et en Suède. Les principales causes de décès néonatal, telles qu'elles sont regroupées dans la Classification internationale des maladies (CIM), sont les malformations congénitales (27 % des décès) et les affections d'origine périnatale, notamment les hypoxies et asphyxies (10 %), le syndrome de détresse respiratoire (8 %), les autres affections respiratoires (5,9 %) et les hémorragies foetale et néonatale (6 %).
L'utilisation de la mortalité pour évaluer les soins nécessite de connaître les principaux facteurs de risque de mortalité et de les prendre en compte dans l'analyse. Il s'agit essentiellement de l'âge gestationnel, du poids de naissance et du nombre d'enfants (unique, jumeaux, triplés ou plus).
Compte tenu de l'évolution des pratiques vers une prise en charge de plus en plus active des grossesses et des nouveau-nés, il est important d'adopter une définition des naissances et des décès incluant les foetus et les enfants de très petit poids ou de très faible âge gestationnel, de considérer globalement la mortalité périnatale étendue ou la mortalité foeto-infantile et d'exclure les décès pour malformation.
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