Prévalence et évolution de l’aspect de repolarisation précoce dans une population à faible risque cardiovasculaire : à propos de 3 études - 10/11/15
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Résumé |
Introduction |
L’aspect de repolarisation précoce (RP+) plus fréquemment retrouvé chez le sujet masculin jeune et sportif a longtemps été considéré comme bénin. Depuis 2008, on sait qu’il existe des formes malignes à risque de mort subite et des formes bénignes. La prévalence de la RP+ a rarement été étudiée dans les armées. Nous présentons la synthèse des résultats de 3 études réalisées au sein des forces armées.
Méthode |
Trois études longitudinales ont été réalisées entre octobre 2009 et octobre 2014 par l’HIA Clermont-Tonnerre de Brest au sein de l’armée de terre, de la marine nationale en région Ouest ainsi que dans un cadre d’expertise en médecine aéronautique.
Résultats |
Ces 3 études représentent un total de 1302 sujets soit 746 pour la première (466 hommes) et 2 études portant sur 250 sous-mariniers et 306 personnels navigants féminins. Les âges moyens sont respectivement de 29±10,3ans, 22,9±0,5ans et 25,3±3,3ans. L’ensemble des sujets est asymptomatique. La prévalence de la RP+ est de 13,7 % (179/1302), 12,6 % chez les femmes (74/586) et 14,7 % chez les hommes (105/716). L’aspect électrique le plus fréquent est le slurring dans 63,1 % des cas (113/179) dont 66,6 % chez les hommes (70/105) et 58,1 % chez les femmes (43/74). Le segment ST est horizontal ou descendant chez 55,9 % des sujets (100/179) dont 52,3 % chez les hommes (55/105). Deux de ces études portent sur l’évolution de l’aspect de RP+ (respectivement sur les personnels navigants féminins et sur les sous-mariniers hommes) retrouvent des sujets restant asymptomatiques sur un suivi à 4 et 5ans. L’aspect de RP+ se maintient dans la population masculine et régresse chez 1,6 % de la population féminine.
Conclusion |
Chez des sujets militaires jeunes et sportifs, on retrouve une prévalence de l’aspect de RP+ légèrement supérieure à celle de la population générale. L’objectif dans cette population est le dépistage des formes à risque (notamment les sujets symptomatiques ou qui ont des antécédents familiaux de mort subite).
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Vol 64 - N° 5
P. 422-423 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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