L’activation de LXR? permet la pyroptose des cellules cancéreuses coliques humaines et murines - 20/11/15
Résumé |
Objectifs |
Le cancer du côlon reste un problème majeur de santé publique puisqu’il constitue le quatrième cancer en termes de décès dans le monde [1 ]. La chirurgie, la radiothérapie et les traitements par chimiothérapies classiques secondés par les thérapeutiques ciblées ne constituent pas toujours un arsenal efficace mettant ainsi en évidence la nécessité de trouver de nouvelles cibles thérapeutiques. Dans ce contexte, nous avons étudié les effets des ligands du récepteur Liver X Receptor (LXR), des molécules décrites comme prometteuses dans le traitement de plusieurs types de cancers [2 , 3 ], mais dont le mécanisme d’action reste flou ou limité à des effets transcriptionnels sur la prolifération cellulaire [4 ].
Méthodes |
Modèles cellulaires humains et murins, modèles in vivo.
Résultats |
Les agonistes synthétiques ou naturels peuvent activer une mort de type pyroptotique de manière non transcriptionnelle dans les cellules cancéreuses coliques humaines et murines en permettant la construction de l’inflammasome, une plateforme cellulaire menant au clivage de la caspase-1 et à la mort cellulaire. Ce mécanisme est expliqué par une localisation cytoplasmique et péri-membranaire du récepteur LXRβ, permettant son interaction avec la pannexine-1, un pore membranaire responsable de l’efflux d’ATP, activateur important de l’inflammasome.
Conclusions |
Nous soulignons le potentiel thérapeutique des agonistes de LXR dans le cancer colorectal par un mécanisme non transcriptionnel entraînant une mort atypique, la pyroptose. Nos résultats préliminaires semblent de plus indiquer que la localisation de LXRβ joue un rôle prédictif majeur dans la réponse aux agonistes du récepteur LXR.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer colique, Inflammasome, LXR
Plan
Vol 99 - N° 327
P. 158 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?