La supériorité des stents coronaires actifs dans la réduction du taux de resténose intra-stent par rapport aux stents nus n’est plus contestée. Néanmoins, ces endoprothèses actives peuvent présenter à long terme le risque de thrombose tardive et très tardive de stent. Les facteurs favorisant cette complication sont habituellement répartis entre trois chapitres dépendant du patient, de la procédure et de l’endoprothèse. En effet, la littérature a rapporté plusieurs paramètres liés à la prothèse elle-même, comme la longueur, la malapposition, le diamètre, mais aussi plus rarement à la survenue d’une fracture de stent. Nous rapportons le cas d’un patient ayant présenté un infarctus du myocarde antérieur sur thrombose très tardive de stent actif Cypher implanté quatre ans auparavant à la suite d’une fracture de cette endoprothèse.

The superiority of drug-eluting stents in reducing the risk of in-stent restenosis compared to bare-metal stents is no longer challenged. Nevertheless, the drug-eluting stents may carry long-term risk of late and very late stent thrombosis. The promoting factors of this complication are usually divided into three chapters depending on the patient, the procedure and the stent. Indeed, the literature has reported several parameters related to the stent itself, such as its length, the malapposition, its diameter, but also more rarely the occurrence of stent fracture. We present the case of a patient admitted for myocardial infarction after a very late thrombosis of Cypher drug-eluting stent four years after its implantation and related to stent fracture.