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Intérêt diagnostique et pronostique de la scintigraphie des glandes salivaires dans le syndrome de Gougerot-Sjögren - 27/11/15

Doi : 10.1016/j.annder.2015.10.078 
M. Nadal 1, , M. Levy 1, A. Joly 2, A. Maruani 1, L. Vaillant 1, M. Samimi 1
1 Dermatologie, CHU de Tours, université de Tours, France 
2 Chirurgie maxillo-faciale, CHU de Tours, université de Tours, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS) est une maladie auto-immune dont le diagnostic repose sur les critères de Vitali. La scintigraphie des glandes salivaires est une méthode qui permet d’étudier de façon dynamique le fonctionnement du système salivaire, mais dont l’intérêt dans le SGS reste controversé. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’intérêt diagnostique et pronostique de la scintigraphie des glandes salivaires dans le SGS.

Matériel et méthodes

Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique des patients ayant eu une scintigraphie des glandes salivaires pour toute indication, entre le 01/01/2007 et le 01/01/2014. Les 6 paramètres scintigraphiques recueillis étaient : index de captation et d’excrétion des parotides, index de captation et d’excrétion des sous-maxillaires, index buccal pré- et post-sécrétoire. Les données cliniques, biologiques, histologiques, les complications buccales liées à la sécheresse et les complications systémiques liées à un SGS étaient notées. Les comparaisons de moyennes étaient réalisées par un test non paramétrique et les AUC étaient évaluées par une courbe ROC.

Observations

NA.

Résultats

Pendant la période d’étude, 410 scintigraphies avaient été réalisées chez 405 patients (syndrome sec, 85 % des cas). Les données cliniques, biologiques et histologiques étaient disponibles chez 325 patients (âge moyen 59,9±12,5ans, femmes 85,5 %), permettant de les classer en « SGS primaire » (n=119), « SGS secondaire » (n=23) ou « absence de SGS » (n=183) selon les critères de Vitali. Les 6 paramètres scintigraphiques étaient significativement diminués chez les patients avec SGS primaire et/ou secondaire et les courbes ROC montraient une AUC significativement différente de 0,5. Les résultats les plus discriminants étaient obtenus pour l’index buccal pré-sécrétoire (AUC 0,62, IC 95 % 0,56–0,67) et post-sécrétoire (AUC 0,62, IC 95 % 0,56–0,65). Parmi les 142 patients avec SGS, des complications buccales et extra-buccales étaient notées respectivement chez 33 (23,2 %) et 52 (36,6 %) patients, sans que leurs paramètres scintigraphiques ne diffèrent significativement des SGS « non compliqués ».

Discussion

Des études antérieures, de plus faible effectif, avaient ainsi trouvé une diminution de certains paramètres scintigraphiques chez les patients avec SGS. Cependant, la réalisation de courbes ROC a permis de déterminer des valeurs seuils pour le diagnostic positif de SGS, les valeurs les plus discriminantes étant obtenues pour l’index buccal pré- et post-sécrétoire. L’intérêt pronostique de la scintigraphie, évalué dans une seule étude antérieurement, n’était pas retrouvé dans notre étude.

Conclusion

Nous mettons en évidence un intérêt diagnostique, mais non pronostique, de la scintigraphie des glandes salivaires dans le SGS.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Marqueur pronostique, Méthode diagnostique, Scintigraphie des glandes salivaires, Syndrome de Gougerot-Sjögren, Syndrome sec


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Vol 142 - N° 12S

P. S460-S461 - décembre 2015 Retour au numéro
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