Résultats préliminaires d’une étude rétrospective multicentrique sur l’utilisation des biothérapies chez le sujet âgé au cours du psoriasis - 27/11/15
et groupe RESOPSO
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Résumé |
Introduction |
L’utilisation des biothérapies chez des sujets fragiles peut poser des problèmes de tolérance. Le but de ce travail est de collecter les données de tolérance chez des patients de plus de 65ans pris en charge par un réseau de dermatologues hospitaliers et libéraux (RESOPSO) par une étude rétrospective multicentrique. Nous rapportons ici les données démographiques et de tolérance globale préliminaires.
Patients et méthodes |
Il s’agissait d’une revue rétrospective multicentrique sur dossiers de patients âgés de plus de 65ans, traités par biothérapie pour un psoriasis, entre 2005 et 2015. Toutes les formes cliniques de psoriasis étaient incluses.
Résultats |
Les résultats concernent 41 patients inclus. Le sex-ratio était de 32H/9F. L’ancienneté du psoriasis était de 26ans (± 15). Chez les femmes/hommes, l’âge moyen à l’inclusion était respectivement de 73/71ans, on notait chez les F/H une obésité dans 2/19 cas, un tabagisme dans 1/4 cas, une HTA dans 2/20 cas, un diabète dans 1/8 cas. Le psoriasis était en plaques dans 80% des cas. Les traitements systémiques préalables étaient: méthotrexate (93%), ciclosporine (31%), acitrétine (49%). Les biothérapies utilisées en première ligne étaient: infliximab (17) adalimumab (9), étanercept (6), efalizumab (5), ustékinumab (4) et en deuxième ligne: étanercept (8), adalimumab (8), infliximab (3) et ustékinumab (2). L’ancienneté du traitement était en moyenne de 4,5ans. On notait un effet secondaire chez 8 patients mais aucun décès.
Discussion |
Il s’agit des premières données disponibles en France sur l’utilisation des biothérapies chez le sujet âgé. Elles montrent la prédominance du phénotype en plaque. L’atteinte palmo-plantaire et des plis était rare dans notre série, contrairement aux séries publiées. Les facteurs de risque cardiovasculaire étaient les comorbidités les plus fréquentes surtout chez les hommes. Le méthotrexate était le traitement systémique le plus utilisé. L’utilisation fréquente de l’infliximab en première ligne pourrait être due à la nécessité d’une surveillance rapprochée et d’un traitement rapidement efficace. On notait 20% d’effets indésirables (EI). Le traitement par biologique était toutefois pris au long cours avec une durée moyenne de traitement supérieure à 4ans.
Conclusion |
Il s’agit des premiers résultats de cette étude sur l’utilisation des biomédicaments dans le psoriasis chez une population âgée, avec nombreuses comorbidités, en faveur d’une utilisation prolongée. Les données de tolérance sont encore à préciser pour conclure, notamment en termes de sévérité et de causalité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : biothérapies, psoriasis, sujets âgés
Plan
Vol 142 - N° 12S
P. S568-S569 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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