Connaissances, attitudes et pratiques relatives à la dermatite atopique chez le personnel médical à Yaoundé - 27/11/15
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Résumé |
Introduction |
Nous avons entrepris d’évaluer dans une vingtaine de formations sanitaires de la ville de Yaoundé, les connaissances du personnel médical sur la dermatite atopique (DA) ainsi que les attitudes et les pratiques qui en découlent.
Patients et méthodes |
Il s’agissait d’une étude transversale descriptive. Les participants ont été recrutés pendant la période allant de janvier 2014 à avril 2014 dans 20 formations sanitaires relevant de 5 districts de la ville de Yaoundé. Notre population source était constituée de spécialistes (pédiatres et résidents en pédiatrie), de médecins généralistes et d’infirmiers diplômés d’état, réalisant des consultations dans les formations sanitaires retenues. L’échantillonnage était consécutif non aléatoire. Le questionnaire soumis aux participants comportait 45 questions ouvertes et fermées parmi lesquels une série de 14 iconographies que le personnel médical devait sélectionner. Le questionnaire était structuré, anonymisé et auto-administré. Les données collectées étaient saisies et analysées sous le logiciel SPSS version 18.
Résultats |
Sur les 100 personnels consultants recrutés, 38 étaient de sexe masculin et 62 de sexe féminin avec un sex-ratio de 0,6. Le niveau de connaissances sur la DA était moyen (65 %) : en effet, 75 % la définissaient correctement. Les étiologies allergique et génétique étaient évoquées respectivement par 64 % et 43 % des personnes interrogées. Pour 78 % d’entre eux, l’asthme était associée à la DA. La xérose et l’érythème étaient connus comme signes cliniques de la DA respectivement pour 86 % et 58 % des personnes interrogées. La majorité (84/100) pensait que la DA était une pathologie courante aussi bien chez les noirs que chez les blancs. Pour 42 % des participants, l’évolution serait favorable sous traitement adéquat. Les attitudes étaient jugées faibles dans l’ensemble (64 %). La grande majorité (88 %) déclarait prescrire un corticoïde local en cas de poussée.
Discussion |
Le personnel consultant dans notre étude avait de faibles connaissances sur la DA, ce qui pourrait expliquer leur attitude insuffisante vis-à-vis de cette pathologie avec pour conséquence une prise en charge inappropriée. Ces observations peuvent s’expliquer par le déficit d’informations sur la DA dans notre milieu.
Conclusion |
Les connaissances, attitudes et pratiques du personnel médical vis-à-vis de la DA sont insuffisantes, entraînant de ce fait, des discordances entre le diagnostic et la thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Dermatite atopique, Évaluation des connaissances
Plan
Vol 142 - N° 12S
P. S576-S577 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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