Deux outils complémentaires La mesure du peptide natriurétique de type B (BNP) a une bonne valeur prédictive négative pour le diagnostic d’insuffisance cardiaque. Lorsque la concentration du BNP est basse, la probabilité d’une insuffisance cardiaque est faible. Lorsque le taux est élevé, l’échocardiographie est indispensable car de nombreux facteurs peuvent être à l’origine de cette augmentation. Loin de s’opposer à l’échocardiographie, le dosage du BNP est plutôt un outil complémentaire.

L’apport de la resynchronisation cardiaque De nombreux essais cliniques prospectifs et contrôlés ont montré que la stimulation biventriculaire permet d’améliorer les symptômes et la tolérance à l’effort chez des patients ayant une insuffisance cardiaque réfractaire avec dysfonction sévère du ventricule gauche et troubles de conduction intraventriculaire. Elle pourrait en outre avoir d’autres effets bénéfiques sur la morbi-motalité, sur le remodelage ventriculaire gauche, sur la prévention de la dysfonction ventriculaire chez des patients stimulés de façon permanente dans le ventricule droit, sur le rapport coût/efficacité.

La place des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine 2 L’ensemble des résultats obtenus dans les études comportant du candésartan, un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine 2, est favorable à l’emploi de ces antagonistes, quels que soient notamment les autres traitements concomittants efficaces. Ils doivent être prescrits en association aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), aux bêta-bloquants et/ou à la spironolactone chez les patients ayant une fraction d’éjection inférieure ou égale à 40 %, comme alternative aux IEC en cas d’intolérance à ces derniers.