Les fractures luxations trans-scapho-rétro-lunaire du carpe - 04/12/15
Résumé |
Introduction |
Les fractures luxations trans-scapho-rétro-lunaire du carpe (FLTSRL) sont des traumatismes complexes graves, entraînant des lésions capsulo-ligamentaires associées à des fractures ostéochondrales compromettant la stabilité du carpe. Les résultats de la série sont confrontés aux données de la littérature et nous discutons de l’épidémiologie, des types lésionnels, du traitement, des complications et du pronostic de ces lésions.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective de 60 patients opérés pour FLTSRL récentes sur 15ans. Les résultats sont évalués selon les scores du QuickDASH, de Cooney, de PRWE et selon la classification de Witvoet.
Résultat |
Selon la classification Witvoet et Allieu de La série comprenait 39 % de grade I, 59 % de grade II et 2,5 % de grade III avec 11 syndromes de Fenton. La moyenne d’âge des patients était de 26ans. Cinquante et un pour cent des patients étaient travailleurs manuels. Avec un délai de prise en charge moyen de 19jours. Quarante-sept pour cent étaient traités chirurgicalement à foyer ouvert par une voie d’abord antérieure avec raphie ligamentaire et 53 % étaient traités en 2 temps avec contention orthopédique plus au moins un embrochage-stabilisation dans un premier temps suivi d’un embrochage élastique du scaphoïde dans un 2e temps. Ils étaient revus cliniquement et radiologiquement avec un recul moyen de 30 mois. Selon la classification de Witvoet–parmi ceux traités chirurgicalement à foyer ouvert par une voie d’abord antérieure avec raphie ligamentaire, 31 % avaient un excellent résultat, 28 % un bon résultat, 22 % un moyen résultat et 19 % un mauvais résultat. La non consolidation était notée dans deux cas. Pour les patients traités en deux temps, 19 % avaient un excellent résultat fonctionnel au dernier recul, 44 % un bon résultat, 21 % un moyen résultat et 16 % un mauvais résultat. La non consolidation était notée dans deux cas. Le score fonctionnel de Cooney moyen était de 50/100. L’arc flexion–extension moyen était de 80°. Les douleurs séquellaires étaient presque constantes. Soixante-quinze pour cent des patients ont repris une activité professionnelle.
Conclusion |
Diagnostic précoce et réduction anatomique sont les préalables nécessaires à un résultat fonctionnel satisfaisant. Cela implique un traitement chirurgical en urgence. Nous abandonnant de plus en plus la réduction orthopédique première et nous préférons une voie d’abord antérieure.
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Vol 34 - N° 6
P. 338 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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