Greffe de cartilage dans l’arthrose péri-scaphoïdienne. Évaluation de la fonction et de la vitalité du greffon (IRM) - 04/12/15
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Résumé |
Introduction |
L’arthrose péri-scaphoïdienne (SNAC, SLAC) s’accompagne de douleur, raideur et perte de force. Les techniques classiques de traitement (arthrodèses, résection et leur variantes) entraînent toujours une perte de mobilité postopératoire. Depuis peu, des techniques de résections avec spacer libres sont apparues grevées de luxation. Depuis 1992 nous utilisons une autogreffe de cartilage costal au niveau du pôle proximal du scaphoïde dans les SNAC & SLAC 1 et 2.
Patients et méthodes |
Dix-huit patients d’âge moyen 62,4ans ont été opérés par trois opérateurs (90 % d’homme). La technique consistait à réséquer le pôle proximal du scaphoïde (voie dorsale ou latérale) et de le remplacer par un greffon ostéocartilagineux ou cartilagineux pur, fixé (70 %) ou non, au niveau de la loge de résection. Ce greffon était prélevé au dépend de la 8e. Une immobilisation de 6 semaines était mise en place en cas de fixation. Tous les patients ont été revus par un opérateur indépendant avec analyse fonctionnelle et radiographique. Une I.R.M. a été réalisée pour évaluer la viabilité du greffon.
Résultats |
Le recul moyen était de 8ans (3–14). L’arc moyen de F E atteignait 79°, la force de la poigne 76 %, le score de Green & O’Brien 64, le QDash 26,3 le score PRS (douleur) 2,5. Le taux de satisfaction global était de 76 %. Il existait une coaptation du carpe chez 12 patients (57 %) avec une hauteur du carpe de 0,51 et 76 % de DISI avec un ASL moyen de 87,1°. L’IRM montrait un greffon vivant (72 %), des calcifications (44 %) et une métaplasie osseuse (39 %). Il existait 3 complications (1 luxation du greffon, 2 reprises pour évolution de l’arthrose) mais aucune complication au niveau du site de donneur. Il n’existait aucun lien significatif entre résultats fonctionnels et différents sous groupes - SNAC ou SLAC, greffon fixé ou libre, greffon jugé viable à l’IRM ou non.
Discussion |
Les techniques d’arthrodèses et de résection partielle ou totale entraîne une perte de mobilité. Même si l’évaluation du poignet idéal (Laulan et Le Nen) nous a appris que la douleur était le paramètre crucial, on peut faire disparaître la douleur sans chasser le mouvement. L’autogreffe cartilagineuse permet de donner un poignet utile pendant 10ans et ne coupe aucun pont.
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Vol 34 - N° 6
P. 352-353 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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