Analyse biomécanique de 3 techniques de suture 4 brins selon le modèle du point en cadre. Étude cadavérique - 04/12/15
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Résumé |
Introduction |
La réparation des plaies des tendons fléchisseurs en zone 2 des doigts longs doit faire appel à une technique de suture alliant résistance, permettant une mobilisation active précoce protégée qui favorise une diminution des adhérences et la restauration des propriétés de glissement du tendon, et encombrement minimal pour garantir le passage dans les poulies. L’objectif de cette étude était de comparer les contraintes nécessaires à l’obtention d’un écart inter-tendineux de 2mm ainsi que la force maximale avant rupture pour 3 types de sutures 4 brins reprenant le modèle du point en cadre en variant la répartition des brins au sein de la section tendineuse.
Matériel d’étude |
Il s’agissait d’une étude biomécanique sur pièces cadavériques congelées. Les fléchisseurs profonds des 2°, 3° et 4° doigts étaient prélevés. Nous avons étudié trois types de suture - un double point en cadre type Kessler (ksim), un point en cadre type Kessler au fil boucle (kbou) et un point en cadre type Kessler associé à un Tsuge (ktsu). Nous détections l’apparition d’un écart au niveau des berges suturées.
Résultats |
Les contraintes nécessaires à l’apparition d’un écart de 2mm était significativement plus importantes pour le groupe ktsu (2,87N mmC±1,30) par rapport au groupe kbou (1,62N mmC±0,47) (p=0,04). Aucune différence n’était mise en évidence entre les groupes ktsu et ksim (2,68N mmC A 1,90). On ne retrouvait pas de différence significative entre les 3 groupes concernant la force maximale avant rupture.
Discussion |
Un des risques lors de la cicatrisation tendineuse est l’apparition d’un écart inter-tendineux de 2mm ou plus au niveau de la zone de suture responsable d’adhérences cicatricielles et d’une faiblesse de la suture à 6 semaines. Nos résultats ont montré l’existence d’une supériorité en termes de contraintes nécessaires à la formation d’un écart inter-tendineux de la technique associant un point en cadre à un point de Tsuge par rapport à la suture comportant un point en cadre au fil boucle. La répartition des points au sein de la section tendineuse semble avoir un impact sur la résistance de la suture.
Conclusion |
Cette étude biomécanique montre l’importance de la disposition des brins au sein de la tranche de section d’un tendon sur la résistance d’une suture. Les techniques associant deux points en cadre et associant un point en cadre et un Tsuge semblent être celles acceptant le maximum de contraintes.
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Vol 34 - N° 6
P. 361-362 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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