Évaluation prospective d’une cohorte de 81 patients pris en charge pour une fracture de l’extrémité distale du radius par plaque antérieure verrouillée - 04/12/15
Résumé |
Introduction |
Les fractures de l’extrémité distale du radius (EDR) sont fréquentes. La perte secondaire de réduction après ostéosynthèse est une complication fréquente. L’ostéosynthèse par plaque antérieure verrouillée serait une alternative fiable. Une étude de cohorte a été mise en œuvre pour évaluer le résultat clinique et radiologique du traitement par plaque antérieure verrouillée (PAV) des fractures de l’EDR.
Patients et méthode |
Entre avril 2013 et avril 2014, nous avons pris en charge 112 patients présentant une fracture de l’EDR récente par PAV. Le protocole était identique dans chaque cas - ostéosynthèse via une voie d’abord antérieure de Henry, utilisation d’une plaque Aptus Distal Radius 2,5 (Medartis y) et mobilisation précoce à 1 mois. Les patients étaient revus à j0, j45, j90, j180 et à 1 an. Les patients dont le suivi était incomplet ont été exclus. Le critère de jugement principal était la différence entre les évaluations à j0 et à j90 de la pente radiale, de l’antéversion radiale et de l’index radio-ulnaire (IRU). L’analyse clinique comprenait la mesure des mobilités articulaires et l’évaluation de la force du poignet par rapport au côté controlatéral. Deux scores fonctionnels ont été utilisés - le Quick-Disabilities of the Arm Shoulder and Hand (QuickDASH) et le Patient-Rated Wrist Evaluation (PRWE).
Résultats |
Nous avons inclus 81 patients (59 femmes, 22 hommes). L’âge moyen au moment de l’intervention était de 64,3ans (de 15 à 94ans). Il n’y avait pas de différence significative entre les évaluations radiologiques à j0 et à j90 concernant la pente et l’antéversion radiales. En revanche, nous avons noté une différence statistiquement significative (p=0,013) concernant l’IRU moyen (IRU j0=−2,0mm et IRU j90=1,4mm). Les critères de jugement cliniques se sont améliorés de façon significative à chaque échéance du suivi postopératoire. À un an, la force moyenne du poignet était de 80,9 % par rapport au côté sain. À un an, les scores moyens QuickDASH et PRWE étaient respectivement de 22,2/100 (de 0 à 81,8) et de 16,8/100 (de 0 à 80,0).
Conclusion |
Les PAV représentent une alternative thérapeutique avec un excellent résultat fonctionnel concernant la prise en charge des fractures de l’EDR. Néanmoins, le risque de perte de réduction n’est pas entièrement écarté.
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Vol 34 - N° 6
P. 368 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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