Chondromes des parties molles de la main - 04/12/15
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Résumé |
Introduction |
Contrairement aux chondromes osseux, le chondrome des parties molles est une tumeur rare. Elle est souvent localisée au niveau de la main. Le but de ce travail est d’illustrer les différentes particularités cliniques, thérapeutiques et évolutives de ces tumeurs et les confronter à ceux de la littérature.
Patients et méthodes |
Nous rapportons une série rétrospective de 5 patients (3 femmes et 2 hommes) qui ont consulté pour des masses digitales indolores, fermes, mobiles par rapport aux plans superficiels et profonds. Les patients ont été opérés d’une biopsie exérèse et les pièces adressées pour examen histologique qui a confirmé le diagnostic de chondrome des parties molles.
Résultats |
L’âge moyen des patients était de 38ans. Le délai. La symptomatologie était la même chez tous les patients. La radiographie standard a révélé une opacité des parties molles chez trois patients et des calcifications chez les deux autres patients. Les trouvailles opératoires ont montré des tumeurs encapsulés, sans relation avec les synoviales articulaires ni avec le tissus périosté. Au recul moyen de 2ans on n’a noté aucune récidive. La mobilité des doigts était conservée.
Discussion |
Les chondromes des parties molles sont des tumeurs bénignes rares. Leur localisation au niveau de la main est largement rapportée dans la littérature. Ils touchent souvent les extrémités (96 % des cas) avec une localisation au niveau du membre supérieur dans 72 % des cas. Lorsqu’ils touchent la main, le pouce semble être le doigt le moins touché par cette affection. Plusieurs théories existent quant à l’origine de ces tumeurs. Dahlin et Salvador pensent qu’elles prennent naissance à partir des gaines synoviales tandis que Uheara et Becker, Rosenfeld et Kurzer avancent une théorie d’activation d’une synthèse cartilagineuse ectopique. Aussi, une relation avec des microtraumatismes répétés a été rapportée. Les radiographies standards sont toujours utiles et peuvent montrer des calcifications et ce en fonction du degré de différenciation de la tumeur. Généralement, ce type de chondrome n’entraîne aucune gêne fonctionnelle, cependant, un cas de compression du nerf médian a été cité dans la littérature. L’examen histologique permet souvent le diagnostic positif. Les récidives sont estimées à 18 % dans la littérature et semblent être liées à une exérèse incomplète.
Conclusion |
Du fait de sa rareté, le diagnostic d’un chondrome des parties molles ne peut être évoqué en premier lieu devant une tumeur de la main. Son traitement est chirurgical et l’exérèse est facile et doit être complète pour éviter les récidives.
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Vol 34 - N° 6
P. 370-371 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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