Prothèses trapézométacarpiennes à double mobilité – principes biomécaniques - 04/12/15
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Résumé |
Les arthroplasties trapézométacarpiennes par prothèses couplées font partie de l’arsenal thérapeutique moderne de la rhizarthrose chirurgicale. L’amélioration des résultats de ce type d’arthroplastie est liée à leur modularité, à leur système de fixation sans ciment, par l’intermédiaire des revêtements par hydroxyapatite et/ou titane poreux, et à l’amélioration des techniques d’implantation.
Le taux de complications a ainsi fortement chuté ces dernières années, pour devenir inférieur à 10 % (entre 4 et 8 % selon les séries) avec des reculs supérieurs à 10ans. Les luxations précoces et les luxations et descellements tardifs (essentiellement trapéziens) restent les complications les plus fréquentes. Les premières sont liées soit à un défaut de technique, soit à une mauvaise fixation de l’implant trapézien. Les complications tardives sont dues à une mobilité des implants, à type d’enfoncement et de bascule, et à une usure des inserts en polyéthylène. Afin de diminuer ces taux de complications, nous avons appliqué aux prothèses couplées trapézométacarpiennes, le principe de double mobilité mis au point en 1975 par Gilles Bousquet pour la prothèse totale de hanche. Les objectifs biomécaniques du principe de double mobilité sont : la diminution des contraintes, essentiellement entre le trapèze et la cupule, diminuant ainsi le taux de descellement tardif. La diminution des luxations par augmentation de la stabilité intra-prothétique (diamètre de l’insert mobile, pré-assemblage de la tête et de l’insert) la diminution de l’usure du polyéthylène par répartition du déplacement angulaire entre petite et grande articulation l’augmentation des amplitudes articulaires (double articulation) La cupule à double mobilité est munie de 2 interfaces de glissement concentriques entre la tête prothétique et la cupule métallique fixée au trapèze. Celle-ci comprend une petite articulation entre tête et insert en polyéthylène, et une grande articulation entre cet insert et la cupule trapézienne métallique. Le choix s’est porté sur une cupule métallique cylindro-hémisphérique, plutôt que tronconique en raison d’un moindre sacrifice osseux trapézien et d’une absence de pics de contrainte liés à la présence de surfaces angulaires dans la forme tronconique, à l’origine de possibles bascules ou d’enfoncement de l’implant. La technique d’implantation, et les résultats des premiers 50 cas sont présentés.
En conclusion, le concept de double mobilité appliqué aux prothèses trapézométacarpiennes permet d’espérer une diminution du taux de complications précoces (instabilité) et tardives (descellements).
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Vol 34 - N° 6
P. 388-389 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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