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Virologie - Vaccins anti-papillomavirus et prévention du cancer du col de l’utérus - 01/03/08

Doi : PM-06-2005-34-10-0755-4982-101019-200504588 

Sébastien Hantz,

Sophie Alain,

François Denis

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Points essentiels

  • Les papillomavirus humains (HPV) sont responsables de l’apparition de lésions cutanées et muqueuses variées.
  • Certains génotypes sont impliqués plus particulièrement dans la genèse du cancer du col de l’utérus, 2e cancer le plus fréquent chez la femme. Les HPV de type 16 et 18 sont trouvés dans 60 à 72 % des cancers du col. Les HPV de type 6 et 11 sont, quant à eux, responsables du développement des condylomes génitaux.
  • Malgré les mécanismes mis en œuvre par le virus pour assurer sa persistance et lutter contre la réponse immunitaire naturelle de l’hôte, plus de 90 % des infections à HPV guérissent spontanément, ce qui laissait espérer le développement de vaccins prophylactiques.
  • La protéine majeure de capside L1 des HPV est capable de s’auto-assembler spontanément sous forme de pseudo-particules virales (VLP). Dans différents modèles animaux, ces capsides induisent une protection à l’égard d’une infection expérimentale après vaccination par voie parentérale.
  • Les premiers essais cliniques réalisés chez l’homme ont montré une bonne tolérance et une excellente immunogénicité de ces vaccins. Deux approches vaccinales ont été choisies : l’une fondée sur la protection contre le cancer du col à l’aide d’un vaccin bivalent VLP L1 contenant les 2 génotypes les plus fréquemment impliqués dans le cancer du col (types 16 et 18), et l’autre permettant de protéger à la fois contre les condylomes et contre le cancer du col avec un vaccin quadrivalent VLP L1 contenant les génotypes 6, 11, 16 et 18. Actuellement, les premiers résultats de ces vaccins montrent une efficacité de plus de 90 % en terme de protection contre l’infection et de 100 % contre l’apparition de lésions dysplasiques.
  • Malgré ces résultats encourageants, il reste encore à définir une stratégie vaccinale en optimisant le schéma vaccinal et en déterminant la population cible à vacciner, tout en poursuivant le dépistage dans l’attente de la mise en place de cette vaccination.

Key words

Anti-papillomavirus vaccines and prevention of cervical cancer: Progress and prospects

  • Human papillomaviruses (HPV) cause the development of various cutaneous and mucosal lesions.
  • Some genotypes play a role in the genesis of cervical cancer, which is the second most common cancer in women. HPV types 16 and 18 account for 60 to 72% of all HPV-associated cervical cancers, while types 6 and 11 cause genital warts.
  • Despite the various escape strategies viruses use to fight the natural immune system, more than 90% of the infections clear spontaneously. It should therefore be possible to prepare prophylactic vaccines.
  • The HPV major capsid protein L1 self-assembles into virus-like particles (VLP). Immunization after parenteral vaccination with it provided very good protection against experimental infection in different animal models.
  • The first clinical trials revealed the satisfactory tolerance and excellent immunogenicity of these vaccines. Two vaccine approaches were selected: one based on protection against cervical cancer from a bivalent VLP L1 vaccine containing the two genotypes most frequently involved in cervical cancer (type 16 and 18) and the other, protecting against warts as well as cervical cancer, with a quadrivalent HPV VLP L1 vaccine containing genotypes 6, 11, 16 and 18. Initial results with these vaccines show an efficacy of more than 90% against infection and 100% against the onset of dysplastic lesions.
  • Despite these hopeful results, a vaccined strategy sould still be defined. Meanwhile, the cytology screening program should be carried on until the beginning of the vaccination.


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Vol 34 - N° 10

P. 745-753 - juin 2005 Retour au numéro
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