Syndrome cave supérieure : profil radioclinique et étiologique - 21/12/15
, M. Lahroussi, W. El Khattabi, H. AfifRésumé |
Introduction |
Le syndrome cave supérieure est l’obstruction complète ou partielle de la veine cave supérieure.
Méthodes |
Nous rapportons une étude rétrospective sur 137 cas colligés au service sur une période de janvier 1989 à juin 2015.
Résultats |
Il s’agit de 116 hommes et 21 femmes. La moyenne d’âge est de 59,5ans. Le tabagisme est retrouvé dans 77 % des cas. La symptomatologie est faite d’une dysphonie dans 11 % des cas, la dysphagie dans 9 % des cas, l’aphtose bipolaire dans 6,5 % des cas, les adénopathies périphériques sont notées dans 17,5 % des cas, et syndrome d’épanchement liquidien dans 25,5 % des cas. La TDM thoracique retrouve un processus tumoral dans 59 % des cas, des adénopathies médiastinales dans 23 % des cas et une thrombose de la veine cave supérieure dans 19 % des cas. La bronchoscopie montre un processus tumoral dans 31,5 % des cas. Le diagnostic est posé par biopsie bronchique dans 37 % des cas, ganglionnaire dans 16 % des cas, ponction biopsie transpariétale dans 23 % cas et par ponction biopsie pleurale dans 14 % des cas. Le carcinome bronchique épidermoïde est noté dans 43 % des cas, l’adénocarcinome dans 27 % des cas, hémopathie maligne dans 20 % des cas, maladie de Behçet dans 10 % des cas. L’évolution est bonne dans 16 % des cas.
Conclusion |
Les étiologies du syndrome cave supérieure sont multiples et dominées par la pathologie maligne.
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Vol 33 - N° S
P. A96 - janvier 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
