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État actuel de la prise en charge de la sinusite ou rhinosinusite maxillaire aiguë communautaire de l’adulte en France - 01/03/08

Doi : PM-12-2005-34-22-C2-0755-4982-101019-200509483 
Coordonnateurs

J.-M. Klossek,

C. Chidiac,

E. Serrano :

Membres

P. Gehanno,

P. Naudé,

J. Amsellem,

C. Dubreuil,

P.-A. Ferrand,

R. Jankowski,

T. May,

C. Bébéar,

L. Dubreuil

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L’infection rhinosinusienne est fréquente, souvent d’origine virale. L’absence de présentation clinique univoque rend son diagnostic difficile. Le problème est de reconnaître l’infection bactérienne sans recours aux examens complémentaires, en dehors des situations d’échecs, de complications ou de récidives. Quatre grandes situations cliniques peuvent être individualisées devant un tableau évocateur d’infection rhinosinusienne maxillaire aiguë : la situation correspondant au rhume banal, l’infection rhinosinusienne “douteuse”, la situation évocatrice d’une rhinosinusite maxillaire aiguë bactérienne, les complications.

Le diagnostic peut être conforté par la pratique d’une rhinoscopie antérieure. L’épidémiologie bactérienne actuelle repose sur les résultats d’études cliniques, de données d’écologie microbienne ou de prélèvements en situation d’échec. Les deux bactéries les plus fréquemment isolées sont : Streptococcus pneumoniae et Haemophilus influenzae qui posent des problèmes de résistance. Moraxella catharralis, Streptococcus pyogenes et Staphylococcus aureus sont moins souvent isolés. La prise en charge de l’infection rhinosinusienne aiguë est dominée par la décision de mettre en route un traitement antibiotique ou un traitement symptomatique. Au stade d’infection virale, l’antibiothérapie est inutile, fortement déconseillée. Au stade d’infection "douteuse", le traitement symptomatique est susceptible d’obtenir la guérison. L’utilisation d’antibiotiques non recommandés expose de plus au risque de sélection de bactéries résistantes. En cas de forte suspicion de rhinosinusite bactérienne, en raison du bénéfice observé dans cette situation, le recours à l’antibiothérapie est recommandé (AFSSAPS 2005). Elle est probabiliste, décidée dès la fin de la consultation et suit les recommandations de l’AFSSAPS.

Community-acquired acute maxillary sinusitis or rhinosinusitis in adults in France: current management

Sinus infections, often viral, are a common reason for physician visits. The multiplicity of clinical presentations makes its diagnosis difficult. The problem is to recognize bacterial infection without additional testing, except in cases of treatment failures, complications or relapse. Patients with signs suggestive of rhinosinusitis fall into one of four basic clinical situations: common colds, "doubtful" rhinosinusitis, apparent acute maxillary bacterial rhinosinusitis, and complications.

Anterior rhinoscopy may help confirm diagnosis. Current bacterial epidemiology is based on the results of clinical studies, microbial ecology, and samples taken in cases of treatment failure. The two bacteria isolated most frequently are Streptococcus pneumoniae and Haemophilus influenzae, both of which pose resistance problems. Moraxella catarrhalis, Streptococcus pyogenes and Staphylococcus aureus are isolated less often. The dominant issue in management of acute rhinosinusitis is whether to use antibiotic or symptomatic treatment. For viral infections, antibiotic therapy is useless and highly inadvisable. For "doubtful" infections, symptomatic treatment is likely to lead to recovery. The use of non-recommended antibiotics also increases the risk of selection of resistant bacteria. When bacterial rhinosinusitis is strongly suspected, recourse to antibiotic treatment is recommended in view of the benefits in this situation (AFSSAPS 2005). This treatment is probabilistic, should be decided at the end of the consultation, and follows the AFSSAPS guidelines.


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Vol 34 - N° 22-C2

P. 1755-1763 - décembre 2005 Retour au numéro

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