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Symptômes négatifs, émotions et cognition dans la schizophrénie - 09/01/16

Doi : 10.1016/S0013-7006(16)30005-7 
E. Fakra a, , R. Belzeaux b, J.-M. Azorin b, M. Adida b
a Service de Psychiatrie adultes, CHU Saint-Étienne, 5 Chemin de la Marandière, 42055 Saint-Étienne cedex 2, France 
b SHU Psychiatrie adultes, Hôpital Ste Marguerite, 13274 Marseille cedex 9, France 

* Auteur correspondant Auteur correspondant

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Résumé

Pendant longtemps, la prise en charge de la schizophrénie s’est focalisée sur les symptômes positifs. Pourtant, il est avéré que les symptômes négatifs possèdent une valeur prédictive pronostique plus importante. Plus récemment, l’attention s’est tournée vers les troubles cognitifs, plus robustement liés au pronostic fonctionnel, puis ensuite vers la cognition sociale, à l’interface entre la cognition et les émotions. Nous retracerons dans une première partie de cet article les liens, dans la schizophrénie, entre symptômes négatifs, cognition et émotions dans une perspective thérapeutique. Ensuite, nous nous appuierons sur la valeur heuristique d’un marqueur élémentaire de la cognition sociale, la capacité à reconnaître les émotions faciales, pour analyser comment le déficit de cette fonction a permis d’explorer les réponses émotionnelles ainsi que les troubles cognitivo-perceptifs présents dans la pathologie schizophrénique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

For a long time, treatment of schizophrenia has been essentially focussed on positive symptoms managing. Yet, even if these symptoms are the most noticeable, negative symptoms are more enduring, resistant to pharmacological treatment and associated with a worse prognosis. In the two last decades, attention has shift towards cognitive deficit, as this deficit is most robustly associated to functional outcome. But it appears that the modest improvement in cognition, obtained in schizophrenia through pharmacological treatment or, more purposely, by cognitive enhancement therapy, has only lead to limited amelioration of functional outcome. Authors have claimed that pure cognitive processes, such as those evaluated and trained in lots of these programs, may be too distant from real-life conditions, as the latter are largely based on social interactions. Consequently, the field of social cognition, at the interface of cognition and emotion, has emerged. In a first part of this article we examined the links, in schizophrenia, between negative symptoms, cognition and emotions from a therapeutic standpoint. Nonetheless, investigation of emotion in schizophrenia may also hold relevant premises for understanding the physiopathology of this disorder. In a second part, we propose to illustrate this research by relying on the heuristic value of an elementary marker of social cognition, facial affect recognition. Facial affect recognition has been repeatedly reported to be impaired in schizophrenia and some authors have argued that this deficit could constitute an endophenotype of the illness. We here examined how facial affect processing has been used to explore broader emotion dysfunction in schizophrenia, through behavioural and imaging studies. In particular, fMRI paradigms using facial affect have shown particular patterns of amygdala engagement in schizophrenia, suggesting an intact potential to elicit the limbic system which may however not be advantageous. Finally, we analysed facial affect processing on a cognitive-perceptual level, and the aptitude in schizophrenia to manipulate featural and configural information in faces.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

MOTS-CLÉS : Remédiation cognitive, Cognition sociale, IRMf, Émotions faciales, Information configurale

KEYWORDS : Cognitive remediation therapy, Social cognition, fMRI, Facial affect, Configural information


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Vol 41 - N° 6S1

P. 6S18-6S21 - décembre 2015 Retour au numéro
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