Aspects psychopathologiques des signes négatifs dans la schizophrénie - 09/01/16
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Résumé |
Au cours des dix dernières années, la recherche dans le domaine de la schizophrénie a vu émerger de très nombreux travaux portant sur les symptômes négatifs. Ce regain d’intérêt s’explique par des enjeux diagnostiques, thérapeutiques, ou pronostiques importants. Malgré tout, la plupart des travaux de recherche considère les symptômes négatifs d’un point de vue opérationnaliste, objectif, athéorique. Et la compréhension de ces symptômes reste partielle, malgré l’enjeu crucial qu’ils représentent en termes de santé mentale. À partir d’un point de vue différent, la psychopathologie (et notamment la phénoménologie psychiatrique) permet de considérer ces manifestations cliniques dans un cadre théorique précis, se basant sur l’expérience subjective des patients (perspective en première personne), dans une compréhension plus globale et non critériologique. Dans ce travail de revue, nous proposerons tout d’abord de revenir brièvement sur les aspects historiques de la notion de signes négatifs. Puis nous présenterons quelques caractéristiques de l’approche phénoménologique, en développant les notions de perte de contact vital avec la réalité (Minkowski) et de perte de l’évidence naturelle (Blankenbug). Toujours dans une approche phénoménologique, certains travaux contemporains cherchent à explorer ces deux notions. En conclusion, nous soulignerons quelques pistes possibles sur l’articulation entre approches objectives et subjectives, dans le but de mieux comprendre les formes pauci-symptomatiques de la schizophrénie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
During the past ten years, research on schizophrenia has witnessed a clear emphasis on studies based on negative symptoms. This interest can be explained in terms of diagnosis, specific treatment, functional prognosis and outcome issues. However, main current approaches consider negative symptoms from an operationalist view, which implies objective and atheoretical descriptions of clinical criteria, observed from a third person perspective. And the understanding of negative symptoms in schizophrenia, still a crucial issue of mental health, remains only partial. From a different perspective, psychopathology - and notably psychiatric phenomenology -, can provide a conceptual and clinical framework, taking into account subjective experience (first person perspective), based on a global understanding of the clinical situation lived by patients with schizophrenia. In the present review, we give a brief survey on the historical aspects of the description of negative symptoms. Then, we introduce the clinical contributions raised by clinical phenomenology. We principally develop Minkowski’s notion of loss of vital contact, and Blankenburg’s notion of loss of natural evidence. Then we highlight the current debates which are discussed and explored in contemporary psychopathology. In conclusion, we discuss the possible articulation between objective and subjective approaches, in order to better understand pauci-symptomatic forms of schizophrenia.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.MOTS-CLÉS : Schizophrénie, Symptômes négatifs, Psychopathologie, Phénoménologie
KEYWORDS : Schizophrenia, Negative symptoms, Psychopathology, Phenomenology
Plan
Vol 41 - N° 6S1
P. 6S9-6S14 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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