Shaping the subject of incontinence. Relating experience to knowledge - 06/02/16


Abstract |
In this paper, we empirically analyse the role of experience and its relation to knowledge by working through a case study of a website for people with incontinence. The term “knowledge by experience” may be confusing if experience is framed as “situations someone has lived through” which then come to function as the foundation for experiential knowledge. Foundationalist framing of experiential knowledge leads to problems of “indistinctness”, “incontestability” and “authenticity” of experiential knowledge. The analysis shows how participants structure and process their experiences, for example by collecting, relating and reviewing individual moments and actively interpreting them. Not every experience counts as valid input for “knowledge”. We suggest that in relation to knowledge “experience” is better understood as “having experience with” rather than as “having lived through” something. Experience as “being experienced” is then not something that “grounds” experiential knowledge, but takes the shape of know-how, interpretive possibilities and skills that are not exclusively tied to a particular subject. Interpreting experiential knowledge like this specifies it as a form of practical knowledge that may be contested by (more) experienced others and can be transferred to others still trying to master skills. These skills may help in an attempt to shape experience in new ways.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Dans cet article, nous analysons, de manière empirique, le rôle de l’expérience et son lien à la connaissance, en nous intéressant au cas d’un site web dédié aux personnes souffrant d’incontinence. Le terme « connaissance par l’expérience » peut prêter à confusion s’il est défini en termes de « situations vécues par une personne », fonctionnant comme fondements de cette « connaissance expérientielle ». Cette conception fondamentaliste de la connaissance expérientielle conduit aux problèmes de l’indistinction, de l’incontestabilité et de l’authenticité de cette connaissance. Notre analyse montre comment les participants structurent et transforment leurs expériences, par exemple en collectant, relatant et révisant des moments individuels, et en les interprétant activement. Toute expérience n’est pas considérée comme une donnée valide pour la « connaissance ». Nous suggérons que, relativement à la connaissance, « l’expérience » doit être définie en termes de « faire l’expérience avec », plutôt qu’en termes de « situations vécues par une personne ». L’expérience comme « vécu » n’est pas alors quelque chose qui fonde la connaissance expérientielle, mais qui prend la forme de savoir-faire, de possibilités interprétatives et de compétences, qui ne sont pas liées exclusivement à un sujet particulier. Analyser la connaissance expérientielle de cette manière permet de la spécifier en termes de connaissance pratique qui peut être contestée par d’autres personnes (plus) expérimentées et qui peut être transférée à d’autres qui sont toujours en train d’essayer d’acquérir des compétences. Ces compétences peuvent aider dans la tentative de re-configurer l’expérience autrement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Experience, Experiential knowledge, Theory of knowledge, Practical knowledge, Clinical knowledge
Mots clés : Expérience, Connaissance expérientielle, Théorie de la connaissance, Connaissance pratique, Savoir clinique
Plan
Vol 10 - N° 1
P. 40-53 - janvier 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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